Il s’agit d’une adaptation sous forme condensée du chef d’œuvre de Shakespeare, suivie de deux scènes fondamentales d’un autre chef d’œuvre, celui d’Alfred de Musset, Lorenzaccio. Pourquoi ?
Lorenzaccio est un frère français d’Hamlet. Tous les deux sont meurtris par devoir. L’un et l’autre jouent dangereusement la folie et la débauche jusqu’à s’y perdre par moments. Tous deux ont recours au théâtre dans le théâtre. Tous deux meurent d’une mort violente. Tous deux périssent en héros.
A cette particularité se joint le fait que deux jeunes comédiens (22 et 25 ans) se partagent le rôle d’Hamlet en échangeant, au cours de l’action, devant le public le costume du rôle. A cela s’ajoutent des chants de deuil africains et des caraïbes qui font de ces danois un modèle universel du théâtre populaire issu de la morale Jean Vilar.
Le 17 novembre 1951, avant même les premières représentations au théâtre de Chaillot, toute la troupe de Jean Vilar du TNP s’installe pour quelques jours au théâtre de Suresnes. Antoine Bourseiller alors élève comédien était présent comme serviteur de scène. Plus tard metteur en scène et directeur, d’abord à Paris ensuite en décentralisation, il a toujours donné priorité aux grands textes et aux jeunes artistes, les meilleurs de leur génération.
Texte français : André Markowicz. Adaptation d'Antoine Bourseiller.
« J’ai des moments exceptionnels en mémoire : comment les deux Hamlet se mettaient en valeur ; comment la présence africaine et caraïbe faisait de ces danois un modèle universel ; comment les chants de deuil étaient cette résonnance là ; et comment la dimension animiste était présente, témoignant du génie de l’auteur. Merci pour cette très belle mise en scène. » Pierre Debauche, Directeur du Théâtre du Jour, Agen
« C’est une belle et grande idée d’avoir monté la pièce la plus connue et sans doute le chef-d’oeuvre de Shakespeare dans une adaptation radicale, accouplée à un mirage de Lorenzaccio… et tout cela donne une soirée magistrale, une soirée de bonheur. » Danièle Delorme, comédienne
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.