Un cours de danse, à l'enseigne "Héloïse et Roméo". On y apprend les danses de salon, mambos, tangos, pasos, valses et rumbas… Mais monsieur Roméo est seul à enseigner. Héloïse est partie. Ou morte. Ou bien peut-être n'a-t-elle jamais existé.
Il y a là quelques élèves, les derniers sans doute : Serafina et Ramos, qui s'entraînent pour se présenter à des concours de danse en province ; madame Delat qui, depuis des mois, apprend la valse pour préparer le mariage de sa fille, du moins c'est ce qu'elle raconte ; Aristide Bénard qui se dit prof de français, mais n'est que chauffeur-livreur… Ils s'inventent tous des vies qu'ils n'ont pas. Parce que, lorsque l'on entre ici, on est ailleurs, sur une autre planète, et l'on peut, le temps d'un cha cha, être quelqu'un d'autre.
Entre les factures qui s'empilent, les soirées solitaires, les bouteilles de whisky qui finissent par se finir, monsieur Roméo va bientôt mettre la clef sous la porte. Jusqu'à ce soir d'automne où une jeune fille, Mona, discrète et menue, pousse la porte du cours de danse, et, d'une voix brisée par la timidité, demande à monsieur Roméo : "Apprenez-moi à danser".
Alors va commencer la lente remontée vers la surface de deux naufragés, Mona et Roméo, chacun servant de bouée à l'autre. Jusqu'à ce que Mona, élève appliquée, devienne une danseuse épanouie, et que monsieur Roméo reprenne goût à la vie. Reste cette Héloïse, dont on ne saura jamais très bien qui elle était, ni ce qu'elle est devenue. Même en pleine lumière, chacun a le droit de garder une part de mystère…
Le texte est publié chez Albin Michel.
Depuis longtemps déjà, je rêvais d'une pièce qui se passerait dans un cours de danse, là où l'on apprend les "danses de salon". Parce que j'aime passionnément cette atmosphère si particulière, que je connais bien, pour avoir régulièrement fréquenté le cours "mythique" Georges et Rosy de la rue de Varenne. On s'y trouve hors du temps, hors de tout, c'est un univers un peu démodé mais charmant, on y rencontre des personnes diverses, et dont on ne sait rien, sinon qu'elles sont là pour danser. Et puis aussi, je rêvais d'une pièce dans laquelle la musique aurait une place à part entière, comme un décor sonore fait de rythmes variés, de parfums viennois ou sud américains.
J'ai raconté ce qui me trottait en tête à un ami, l'écrivain Patrick Cauvin (ou Claude Klotz, comme on voudra), avec qui j'ai déjà collaboré pour plusieurs films. Il m'a dit qu'il n'avait jamais écrit pour le théâtre. Je lui ai répondu que c'était justement l'occasion de le faire. D'autant que, lorsque je lui parlais de cet univers, j'ai vu son œil briller aussitôt. Il s'est mis à écrire le jour même, et quelques mois plus tard, il me remettait ce texte qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, et qui exprimait exactement ce dont j'avais envie.
Et c'est ainsi, aussi simplement que cela, qu'est née Héloïse, sa première pièce donc, où les personnages se faufilent avec légèreté entre mambos, tangos, pasos, valses et rumbas…
Patrice Leconte
« Le public sort du théâtre séduit par la simplicité des mots qui souvent donnent à sourire ou à rire, par la vérité des personnages et l’humanité réelle du récit. Car si l’intrigue tient en une ligne, l’univers de la pièce traite dans les détails de la difficulté de chacun de vivre avec sa réalité. Une atmosphère proche de celle que l’écrivain Anna Gavalda décrivait dans Ensemble c’est tout (…) Rufus est parfait dans ce rôle de prof décalé. Sa fantaisie, son humanité, sa douce folie lui donnent un côté Jean Rochefort dans Le Mari de la coiffeuse de Patrice Leconte. » Delphine de Malherbe, Le Journal du Dimanche
« On avait perdu le parfum, sur nos scène parisiennes, de pareilles comédies sensibles et fragiles, légères et tendres, doucement tricotées de chagrins intimes et de mémoire collective familière. Joliment éphémères et faussement futiles. Cauvin et Leconte en ont retrouvé la goûteuse recette, superbement dépassée et éternelle. » Télérama
« Patrick Cauvin brosse ici une agréable fantaisie dont le charme doit beaucoup à d’excellents comédiens qui savent aussi bien jouer que danser : Rufus, Agathe Natanson, Isabelle Spade, Bernard Alane et la délicieuse Mélanie Bernier, fraîche comme une rose, pure comme le cristal. » Marianne
« Le public sort du théâtre séduit par la simplicité des mots qui souvent donnent à sourire ou à rire, par la vérité des personnages et l’humanité réelle du récit. » Le Journal du Dimanche
« Une histoire simple, merveilleusement interprétée avec, en prime, le plaisir communicatif de la danse. » Point de vue
« Un casting épatant, une bande-son qui tient ses promesses, Héloïse, première pièce écrite par Patrick Cauvin, est drôle et subtile, une véritable révélation de ce début d’année 2008 ! A ne surtout pas rater ! » Paris Paname
« Héloïse est une pièce drôle et rafraîchissante, servie par d’excellents comédiens. » Direct Soir
« Une émouvante galerie de portraits, où chacun se réinvente le temps d’un cha-cha-cha. » Direct Matin Plus
« Frais, ravissant, émouvant, touchant, d’une infinie délicatesse des sentiments, Héloïse nous a charmée pour son parfum un peu sucré et désuet. Héloïse est un joli moment de détente. » Webthea.com
Le seul plaisir de cette piéce c'est sa musique; rumbas, mambos, tchatcha c'est leger , joyeux. pas du tout en phase avec un texte d'une douceureuse platitude, sans mordant, sans interet. quelle deception de la part de P.CAUVIN C'est dommage pour les acteurs qui semblent plus à leur affaire dans les scenes de dance qu'avec les dialogues de l'auteur
Cette pièce est vraiment super. C'est une pièce à la fois grave, sur le sujet de la solitude et du mal de vivre et gai, sur fond de mambo et de valse. Les comédiens sont fabuleux, Rufus et Mélanie Bernier sont très émouvants. C'est une pièce à voir, voir même à revoir... En plus, ça donne envie de danser !
Le seul plaisir de cette piéce c'est sa musique; rumbas, mambos, tchatcha c'est leger , joyeux. pas du tout en phase avec un texte d'une douceureuse platitude, sans mordant, sans interet. quelle deception de la part de P.CAUVIN C'est dommage pour les acteurs qui semblent plus à leur affaire dans les scenes de dance qu'avec les dialogues de l'auteur
Cette pièce est vraiment super. C'est une pièce à la fois grave, sur le sujet de la solitude et du mal de vivre et gai, sur fond de mambo et de valse. Les comédiens sont fabuleux, Rufus et Mélanie Bernier sont très émouvants. C'est une pièce à voir, voir même à revoir... En plus, ça donne envie de danser !
1, place Charles Dullin 75018 Paris