Kafka emmène à l'opéra un peuple de souris qui admire le piètre couinement sortant de la gorge de Joséphine. Mais le peuple acceptera-t-il que la cantatrice ne vive que son art ? Une fable animalière pleine d’humour. A partir de 15 ans.
À partir de 15 ans.
Dans cette fable animalière de Franz Kafka, écrite en 1924 peu de temps avant sa mort, une souris relate l’histoire de l’artiste Joséphine et de sa relation avec le peuple des souris auquel elle appartient. Joséphine se dit cantatrice mais son chant ne se distingue apparemment en rien du sifflement ordinaire de ses congénères.
D’où vient alors l’enthousiasme du peuple – qui par ailleurs dans son ensemble n’apprécie pas la musique – pour le chant sans qualité de Joséphine ? Comment comprendre qu’il se rassemble dans un silence respectueux pour écouter ce que lui-même produit à longueur de journées et peut-être mieux qu’elle ?
Dans cette histoire, Joséphine est la grande artiste de son peuple, celui des souris, un peuple sans adolescence, travaillant sans cesse, un peuple à la fois puéril et précocement vieux, trop vieux pour la musique ?
C’est à une énigmatique et savoureuse interrogation sur la place de l’artiste et sur sa relation au peuple que nous invite Kafka à travers ce récit qui revêt – forcément – une dimension testamentaire.
« Un spectacle maîtrisé travaillant la profondeur du texte de Kafka. » Sceneweb
« Régis Hebette met magistralement en scène le dernier texte de Kafka, que vient éclairer le jeu rayonnant de Laure Wolf. » L'Humanité
« Une réelle cohérence sublimée par la comédienne. » Revue Frictions
« Un spectacle fidèle et évocateur conforme au mal être de Kafka et à son humour corrosif » Hottello
« Du Kafka dans toute sa splendeur! » Le Canard Enchainé
« Finement dirigée par Régis Hébette, Laure Wolf fait un travail remarquable.» Je n’ai qu’une vie
« La mise en scène de Régis Hebette procède à sa façon comme un retourau masque originel du théâtre, et c’est par cet artefact, à l’instarde la nouvelle de Kafka, par la stylisation virtuose du geste de la comédienne, qu’il atteint à sa nécessité. » Un fauteuil pour l’orchestre
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