L’Homosexuel… n’est pas à proprement parler une pièce sur la « condition homosexuelle », ni même peut-être sur l’homosexualité. Elle s’intéresse plutôt à ce qu’il y a d’inexprimable dans tout corps, toute identité, et met en scène la difficulté, voire l’incapacité du langage à dire exactement ce que l’on est.
Écrit il y a tout juste cinquante ans, L’Homosexuel… n’est pas à proprement parler une pièce sur la « condition homosexuelle », ni même peut-être sur l’homosexualité. Elle s’intéresse plutôt à ce qu’il y a de fluide et d’inexprimable dans tout corps, toute identité, et met en scène la difficulté, voire l’incapacité du langage à dire exactement ce que l’on est.
Pour faire honneur au métissage de la dramaturgie de Copi, Thibaud Croisy a réuni un trio d’acteurs flamboyants, aux histoires et aux parcours différents : Frédéric Leidgens dans le rôle de Madre, une mère castratrice à faire pâlir les Andalouses de García Lorca ; Emmanuelle Lafon dans celui de Garbo, une professeure de piano aux méthodes peu conventionnelles ; et Helena de Laurens pour incarner Irina, l’être singulier et pervers qui tente d’échapper à toutes les catégories et peut-être au langage lui-même.
Mais alors, qui gagnera cette affreuse partie ? Qui tuera qui ? Et que restera-t-il au terme de cette nuit où se réveillent les démons du corps ? La neige ? Le silence des steppes ? Le souvenir d’une marginalité fondamentale et perdue, impossible à préserver et à dire ? Vous le saurez en venant voir cette comédie barbare et mélancolique, à mi-chemin entre un Feydeau survolté et une corrida sur la banquise.
« La mise en scène minimaliste comme le jeu subtil des interprètes font jaillir le malaise et la subversion qui habitent le texte. » La Terrasse
« (...) un conte surréaliste, cru, sanguinolent et formidable. » Gérald Rossi - l'Humanité
« Le coup de génie de Thibaud Croisy, c'est de tirer sur les rênes de ce vaudeville guignolesque pour en retenir finement la frénésie, et sans jamais céder à la moindre gaudriole. » Balagan - le blog de Jean-Pierre Tibaudat (Médiapart)
« L'art de la métamorphose, cher au dramaturge argentin, retrouve tout son piquant dans une mise en scène singulière de Thibaud Croisy, sublimée par un trio d'exception. » Fabienne Arvers - Les Inrockuptibles
« Il fallait la méticulosité, l'écoute du texte et la générosité du jeune metteur en scène Thibaud Croisy pour redonner sa langue au poète exilé et le sortir enfin de sa prison de carnaval. Entre Racine trans et Beckett queer, Croisy redécouvre Copi à la lumière de cette pièce fuyante comme une comète et dense comme une étoile naine. » Isabelle Barbéris - Marianne
N'ai aimé ni la pièce , ni la mise en scène et la direction d'acteurs. Ai pourtant beaucoup apprécié par le passé d'autres pièces de Copi
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N'ai aimé ni la pièce , ni la mise en scène et la direction d'acteurs. Ai pourtant beaucoup apprécié par le passé d'autres pièces de Copi
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