L’énergie du très vivaldien Jean-Christophe Spinosi combinée aux vocalises et à l’art du break dance de Jakub Józef Orliński devraient célébrer avec allégresse le printemps olympien. Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais.
Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais.
L’Olimpiade fut créé à Venise en 1734, au Teatro Sant’Angelo, sur un livret du poète Métastase d’après Hérodote. Il connaît un succès aussi retentissant qu’immédiat. L’action se déroule près de la ville d’Olympie le jour des jeux. Mais le livret sert avant tout de prétexte à un formidable débordement mélodique où rivalisent amitiés trahies et amours contrariées.
C’est l’une des plus belles pages de Vivaldi où l’écriture musicale, constamment renouvelée, sait tirer parti, avec bonheur, de la grande variété des situations dramatiques. Les arias liés aux affetti de l’âme des différents personnages sont superbes, mises en musique dans un style mélodique extrêmement riche et foisonnant de couleurs.
Conduit par le maître vivaldien Jean-Christophe Spinosi, on se régale de retrouver l’athlétique Jakuk Józef Orliński, aussi à l’aise dans les vocalises que dans l’exercice du break dance. Période olympienne de circonstance, qui sera au final le vainqueur de ces jeux du cœur ?
Scénographie : Alban Ho Van
Chorégraphie : Raphaëlle Delaunay
Costumes : Marie La Rocca
Lumières : Bruno Marsol
Avec le Chœur et l'Orchestre Ensemble Matheus.
15, avenue Montaigne 75008 Paris