L’Illusion comique, ou le classique sans l’être. Classique, sans aucun doute, puisqu’il s’agit de l’une des meilleures pièces de Corneille ; pas tout à fait, cependant, puisqu’elle compte parmi ses oeuvres de jeunesse. Jeunesse aventureuse, avide d’expériences, d’un Corneille qui n’hésite pas à faire en toute liberté l’essai de ses moyens de dramaturge, ployant à sa guise les règles et les trois unités.
La composition de L’Illusion remonte sans doute à 1635. L’univers baroque y déploie largement ses équivoques somptueuses. Que ce soit du point de vue formel, moral ou métaphysique, les frontières les mieux établies semblent s’effacer dès qu’elles paraissent sur les tréteaux du « comique ». Corneille lui-même écrira de son essai dramatique que « le premier Acte n’est qu’un Prologue, les trois suivants font une Comédie imparfaite, le dernier est une Tragédie, et tout cela cousu ensemble fait une Comédie ».
Les êtres picaresques qui peuplent ce théâtre rapiécé circulent d’un bout à l’autre de l’échelle sociale sans trop s’embarrasser de la qualification dramatique exacte de leurs actions. Un personnage tel que Clindor, censément « héroïque », va jusqu'à trahir (sous les yeux de son père !) la convention littéraire à laquelle il doit pourtant son existence. Encore faudrait-il s’entendre sur la nature de cette « existence »-là. Car Isabelle, Clindor, Lyse, ne sont-ils d’abord que des « spectres », suscités sous les yeux de Pridamant par les pouvoirs surnaturels du mage Alcandre ? Ou jouent-ils dès le début leurs propres rôles dans une « comédie imparfaite » qui résume leur existence ?
Pour explorer les fastueux dédales de cette Illusion, Frédéric Fisbach a estimé qu’il lui fallait poursuivre un travail d’approfondissement qu’il conduit depuis plusieurs spectacles sur la théâtralité propre à la langue française, considérée dans toute sa profondeur historique. Sans rien retrancher, sans rien retoucher du texte original, il s’appliquera à définir un style qui permette de le soutenir, aussi bien vocalement que visuellement. Il s’est ensuite très rapidement convaincu que le vertige baroque devait être pris en quelque sorte à la lettre. Plutôt que de voir dans L’Illusion l’un des plus brillants spécimens de « théâtre dans le théâtre », Fisbach a choisi de mettre ce « dans » à la fois en question et en jeu. Plutôt que de tracer d’emblée une limite invisible entre la scène de l’existence et celle de son reflet dramatique, il a souhaité qu’image et réel infusent l’un dans l’autre, se traversent et s’inquiètent constamment.
Enfin, pas plus qu’il n’a voulu définir l’espace une fois pour toutes, Fisbach n’a pas souhaité distribuer de rôles fixes. La plupart des acteurs de son équipe formeront des couples au sein desquels les personnages seront échangés d’un soir à l’autre, élevant ainsi à une puissance aussi secrète qu’inédite le jeu baroque, son goût du trouble et du miroir.
je suis aussi allez voir cettre piece avec ma classe. Lorsque les personnages "bafouillent"pour reprendre son expression c'est fait expres.il begait pour montrer qu'il ne maitrise pas ce qu'il dit puisque est dans l'hyperbole et n'a rien fait de tout ce qu'il dit.Pour ma part je trouve que cette effet stylistique est reussi.
j'ai lu le livre et je vais bientôt aller voir la pièce maintennant l'oeuvre est perçue différement selon la mise en scène
tout à fait d'accord j'ai trouvé cette pièce vraiment très bien mais pourtant je n'avais pas lu l'oeuvre mais bon je n'y suis pas allée simplement dans l'idée d'une sortie scolaire... genre il faut quand même s'interresser à cette pièce pour la comprendre... et pas juste se poser dans son siège en attendant que la pièce s'explique d'elle même...
Moi aussi je suis allée voir cette pièce. Tu t'exprimes trés mal et je ne vois pas en quoi la mise en scène est mauvaise. Si tu n'as pas compris l'hisoire, alors va acheter le livre et lis le jusqu'à temps que tu comprenes, il n'y a vraiment rien de compliqué dans cette oeuvre.
je suis aussi allez voir cettre piece avec ma classe. Lorsque les personnages "bafouillent"pour reprendre son expression c'est fait expres.il begait pour montrer qu'il ne maitrise pas ce qu'il dit puisque est dans l'hyperbole et n'a rien fait de tout ce qu'il dit.Pour ma part je trouve que cette effet stylistique est reussi.
j'ai lu le livre et je vais bientôt aller voir la pièce maintennant l'oeuvre est perçue différement selon la mise en scène
tout à fait d'accord j'ai trouvé cette pièce vraiment très bien mais pourtant je n'avais pas lu l'oeuvre mais bon je n'y suis pas allée simplement dans l'idée d'une sortie scolaire... genre il faut quand même s'interresser à cette pièce pour la comprendre... et pas juste se poser dans son siège en attendant que la pièce s'explique d'elle même...
Moi aussi je suis allée voir cette pièce. Tu t'exprimes trés mal et je ne vois pas en quoi la mise en scène est mauvaise. Si tu n'as pas compris l'hisoire, alors va acheter le livre et lis le jusqu'à temps que tu comprenes, il n'y a vraiment rien de compliqué dans cette oeuvre.
bonjour Je suis allée voir L'Illusion comique avec ma classe au mois d' Octobre, à Reims. Malheuresement cette pièce ne m'a pas plu, j'ai trouvé qu'il y avait du cafouillage au niveau des personnages! La pièce n'est pas claire ! Peut-ête aussi cette pièce n'attendait pas des spectateurs jeunes...... je ne sais pas ! voici mon avis
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