« Ainsi cependant vous avez pu vivre cet amour de la seule façon qui puisse se faire pour vous, en le perdant avant qu’il ne soit advenu. » Marguerite Duras, La Maladie de la mort
Marguerite Duras signe en 1962 sa version théâtrale d’un récit énigmatique d’Henry James, La Bête dans la jungle. Un homme et une femme font connaissance. Ils s’étaient déjà rencontrés ; il pense s’en souvenir, elle s’en souvient très bien. Il lui avait alors confié son secret : il vit avec la conviction d’être promis à un sort mystérieux ; un événement extraordinaire, terrible peut-être, fondra sur lui un jour. Ils scellent un pacte étrange : elle sera la compagne de cette attente. Leur vie s’écoule, immobile, inquiète : la “bête” ne se montre pas. Mais – suggère James – n’aura-t-elle pas été, elle, cette femme, le destin qu’il n’a su saisir ?
Pour Célie Pauthe, cette conjonction de deux immenses écrivains est plus qu’une adaptation : un entrelacs de leurs thèmes. Tous les motifs durassiens à venir sont là : l’attente vaine, l’absence d’histoire, la difficulté d’aimer, l’homme irrémédiablement séparé du féminin, l’effroi du désir, la peur de la froideur – tout ce qu’elle nommera plus tard la maladie de la mort. Inspirée, une fois encore, par l’intransigeance des écritures et la radicalité des êtres, Célie Pauthe veut faire résonner entre Duras et James le vertige qui les hante : l’attente de l’amour et l’expérience de l’inassouvissement.
« Le spectacle de la directrice du CDN de Besançon n'est pas un simple collage ; sans entracte, il propose une véritable fusion des deux oeuvres. (...) La metteure en scène crée une savante atmosphère onirique, dans un décor de château vide aux murs gris pâle. Les deux comédiens sont dirigés avec une extrême finesse. » Philippe Chevilley, Les Echos, 2 mars 2015
« Et c’est un des plus beaux spectacles de cet hiver théâtral, par sa qualité littéraire et musicale, son intelligence durassienne – intelligence du cœur, donc –, le talent de ses trois interprètes, John Arnold, Mélodie Richard et, surtout, Valérie Dréville, qui est tout simplement prodigieuse. » Fabienne Darge, Le Monde, 28 février 2015
il aurait été judicieux de placer un entracte entre les deux textes pour permettre au public de souffler et rester attentif à une représentation qui le mérite!
dommage , ça déclame comme à la comédie française ; ça manque de vie et on s'endort dans son fauteuil ....jeu d'acteurs à revoir si l'on veut attirer un public de jeunes actifs, beaucoup plus ouverts sur le créatif
Très beau texte, superbe mise en scène et actrice remarquable. Ils méritaient l('attention du public qui malheureusement n'y étaient pas, hier. Dommage. La petite pièce de Duras était, elle, moins réussie en jeu d'acteurs.
Le texte d'Henry James est très beau mais la mise en scène assez molle. Quant au deuxième texte, il est terriblement ringard. J'adore certains textes de Marguerite Duras mais là, elle donne envie de rire!
Pour 1 Notes
il aurait été judicieux de placer un entracte entre les deux textes pour permettre au public de souffler et rester attentif à une représentation qui le mérite!
dommage , ça déclame comme à la comédie française ; ça manque de vie et on s'endort dans son fauteuil ....jeu d'acteurs à revoir si l'on veut attirer un public de jeunes actifs, beaucoup plus ouverts sur le créatif
Très beau texte, superbe mise en scène et actrice remarquable. Ils méritaient l('attention du public qui malheureusement n'y étaient pas, hier. Dommage. La petite pièce de Duras était, elle, moins réussie en jeu d'acteurs.
Le texte d'Henry James est très beau mais la mise en scène assez molle. Quant au deuxième texte, il est terriblement ringard. J'adore certains textes de Marguerite Duras mais là, elle donne envie de rire!
beau spectacle belle mise en scène bons acteurs c'est vrai que les deux pièces sont difficiles ce qui explique peut être une certaine froideur du public
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Station de taxis : Gambetta
Stations vélib : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
Guy n°20010