Pour La fin de l’homme rouge ou Le temps du désenchantement, comme pour ses autres textes, armée d’un magnétophone et d’un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une acuité, une attention et une fidélité uniques, s’acharne à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu’a été l’U.R.S.S, à raconter la petite histoire d’une grande utopie. Il s’agit de son dernier roman-témoignages, traduit par Sophie Benech et publié chez Actes-Sud (il a reçu le Prix Médicis Essai 2013), réalisé à partir d’interviews de femmes et d’hommes de tous âges et de toutes conditions sociales, russes et biélorusses ayant vécu ou non l’ère soviétique.
Le communisme avait un projet insensé : transformer l’homme « ancien », le vieil Adam. Et cela a marché…En soixante-dix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d’homme particulier, « l’Homo sovieticus ». C’est lui qu’elle a étudié depuis son premier livre, publié en 1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l’implosion de l’Union soviétique, qui ne fut suivie d’aucun procès de Nuremberg, malgré les millions de morts du régime.
Dans ce magnifique requiem, Svetlana Alexievitch réinvente une forme littéraire polyphonique, singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens biens, d’autres moins biens, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd’hui, des citoyens résistant à l’instauration de nouvelles dictatures…
Sur la scène, il y a des acteurs. Leurs corps dans l’espace, leurs voix et les mots ; les histoires qu’ils nous content, ensemble, en un chœur, puis à tour de rôle ils s’avancent au-devant de la scène pour interpréter des gens de tous âges, de toutes conditions sociales, ayant vécu ou non l’ère soviétique, tel un coryphée. Ils ne forment qu’un seul corps, un seul souffle, une seule âme, acteurs, passeurs d’histoires.
Sa méthode : « Je pose des questions, non sur le socialisme, mais sur l’amour, la jalousie, l’enfance, la vieillesse, sur la musique, les danses, les coupes de cheveux, sur les milliers de détails d’une vie qui a disparu. C’est la seule façon d’insérer la catastrophe dans un cadre familier et d’essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose…L’histoire ne s’intéresse qu’aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’Histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire, et non d’une historienne. »
« Ces Dix Histoires sont comme des joyaux sertis de nuit et d’incertitudes » Le Figaroscope
« Le chœur chorégraphié par Stéphanie LOIK a la beauté d’une colombe qui étend ses ailes, qui porte juste dans son bec un message, un rêve de paix. » Le Monde
« Six talentueux jeunes acteurs disent, jouent, dansent, chantent, psalmodient avec sobriété l’épouvante. » Télérama
« Sur un plateau nu à la lumière tamisée, six jeunes comédiens nous racontent ici la Russie d’aujourd’hui » Le canard enchaîné
« Voyage sensoriel dans l’œuvre de Svetlana Alexievitch » Sceneweb
« Les comédiens font surgir tout un monde de leur partition de mots et de gestes. » La Terrasse
Dans un décor grisâtre jonché de détritus, un femme, puis un homme, puis une femme, puis un homme narrent, qui, les derniers jours de son fils adolescent qui se suicide, qui, le racket de ses potes finissant soit riches soit assassinés, qui, son enfance dans un goulag, séparé de sa mère à trois ans, qui, ce vopo maintenant la tête de ses suppliciés dans une seaux d'excréments. Insupportables portraits et propos servis par des acteurs formidables dans une mise en scène non moins magnifique. Mais ... inaudible pour le spectateur qui ne peut pas se repaitre de souffrance. Une heure de spectacle m'a suffi. J'ai quitté la salle comme 4 autres personnes avant moi. Tous les autres héros de la salle sont (peut-être) restés jusqu'au bout.
J'ai aussi lu le livre et je l'aime fortement mais le spetacle c'était trop lent pour moi et un peu sans emotion. La mise en scène était faible memê si les acteurs étaient bien.
Mise en scène ratée. L'œuvre de Svetlana Alexievitch est vidée de sa substance. C'est long, lent. Les répétitions deviennent pénibles au fur et à mesure du spectacle.
J'ai lu le livre il y a peu que je souhaitais faire découvrir à mon mari par le biais de la pièce. Rythme beaucoup trop lent, phrases sans cesse répétées. La pièce ne reflète pas à mon sens le livre. Les acteurs sont néanmoins excellents, l'atmosphère réussie. Mais la mise en scène, non, vraiment. Nous sommes partis à l'entracte dans un ouf de soulagement.
Pour 7 Notes
Dans un décor grisâtre jonché de détritus, un femme, puis un homme, puis une femme, puis un homme narrent, qui, les derniers jours de son fils adolescent qui se suicide, qui, le racket de ses potes finissant soit riches soit assassinés, qui, son enfance dans un goulag, séparé de sa mère à trois ans, qui, ce vopo maintenant la tête de ses suppliciés dans une seaux d'excréments. Insupportables portraits et propos servis par des acteurs formidables dans une mise en scène non moins magnifique. Mais ... inaudible pour le spectateur qui ne peut pas se repaitre de souffrance. Une heure de spectacle m'a suffi. J'ai quitté la salle comme 4 autres personnes avant moi. Tous les autres héros de la salle sont (peut-être) restés jusqu'au bout.
J'ai aussi lu le livre et je l'aime fortement mais le spetacle c'était trop lent pour moi et un peu sans emotion. La mise en scène était faible memê si les acteurs étaient bien.
Mise en scène ratée. L'œuvre de Svetlana Alexievitch est vidée de sa substance. C'est long, lent. Les répétitions deviennent pénibles au fur et à mesure du spectacle.
J'ai lu le livre il y a peu que je souhaitais faire découvrir à mon mari par le biais de la pièce. Rythme beaucoup trop lent, phrases sans cesse répétées. La pièce ne reflète pas à mon sens le livre. Les acteurs sont néanmoins excellents, l'atmosphère réussie. Mais la mise en scène, non, vraiment. Nous sommes partis à l'entracte dans un ouf de soulagement.
Le spectacle est très bon avec de jeunes et bons acteurs qui font un travail formidablement orchestré de choeur. le sujet est tres bien traité . On comprend bien ce qu'est la grande Russie et la nostalgie de l'union soviétique après la Perestroika et l'arrivée du capitalisme triomphant. On est transporté au sein du peuple russe. Seul bémol une première partie un peu longue autour de l'histoire d'un jeune suicidé. Globalement spectacle tres agréable et éclairant.
Oui, vraiment à voir il y a un file conducteur qui revient , l'idée que nous entra perçons des "Soviets"et de ce qu'en découle maintenant du Peuple Russe , mais la Nostalgie de sa propre Jeunesse, une partie exprimée par des acteurs âgés auraient été plus proche du bien fondé de l'oeuvre écrite par Mme Svetlana Alexievitch. J'aimerais finalement savoir ce qu'elle en pense? Trop Bleu, Trop Rouge, Trop Blanc ou Trop Noire Mais encore Merci pour ce bon Moment!!!
Une grande idée et un spectacle très bien monté et joué : où l'on vit ce que c'était que d'être l'homme soviétique.
10, place Charles Dullin 75018 Paris