La pièce
Note de mise en scène
Introduction à l'édition de l'Arche
La presse
A la recherche d’une vie plus tranquille, le docteur Richard et sa femme Corinne ont quitté Londres pour se retirer à la campagne.
Un soir, Richard rentre avec une inconnue qu’il a trouvée étendue, dit-il, sur le bas-côté de la route. C'est ici que la pièce commence et que s'installe son leitmotiv : le doute.
Le doute plane sur ce que dit Richard, sur ce que devine et détecte sa femme, il se répand sur leur ami Morris et surtout sur Rebecca, l'inconnue, qui dort pour l'instant mais qui risque de se réveiller et de livrer les éclaircissements qu'on attend. La pièce pourrait être une pièce policière car elle dispose de tous les éléments qui assurent la tension par laquelle l'attention du lecteur/spectateur peut être captée. Mais elle ne livre ni une explication "technique" de ce qui s'est passé ni une fin mettant un terme à notre incertitude. Alors que la dramaturgie britannique est traditionnellement bridée par la force de l'intrigue, Crimp s'en libère et propose un angle d'attaque quasi philosophique.
Une femme est entrée dans la maison.
Rebecca est-elle la maîtresse qui vient troubler le cours des choses ? Richard fait-il semblant d’inventer l’histoire et Corinne, sa femme, de la découvrir ? Que se trame-il entre eux, que se joue-t-il en eux ?
On ne saura jamais si ce qui se passe a réellement lieu, a eu lieu, ou pourrait avoir lieu. La seule certitude, c’est le malaise, palpable dès les premiers mots échangés, entre Corinne et son mari Richard, un couple de quadragénaires qui s’est installé à la campagne pour de refaire ou se défaire, va savoir.
Un verre d’eau, un sac, une pierre, trois fois rien. Des mots qui tournent et se retournent, qui changent les sens et les raisons, le souvenir des mots, des objets utilisés puis détournés, et le suspens s’installe, opaque et inquiétant.
La Campagne (The country) est une pièce policière sur la dépendance amoureuse où la recherche de l’aveu s’avère sans cesse interrompue par des mots énoncés pour ne pas être entendus, des mots qui disent et des mots qui cachent, des mots qui dansent avec de l’esprit… Crimp défonce les sentiments dans la ronde infernale d’une triangulation amoureuse, une déchirure lente dans un fou rire troublant où les mots cachent la profondeur des désirs…
Louis-Do de Lencquesaing
Les pensées de chaque personnage, écrit Martin Crimp, vont très vite, parce qu’ils mentent énormément. A cette vitesse, ils ont du mal à ajuster leurs pensées, situer leurs corps (…) Souvent, ils disent la vérité parce que souvent, ils mentent. Richard dira à Rebecca : « nous n’avons pas assez de mots pour exprimer la vérité... » Rebecca dira à Richard : « nous avons les mots, mais nous ne voulons pas les utiliser parce que c’est trop douloureux ».
(traduction Philippe Djian)
Voilà un vrai grand auteur de théâtre. France Inter
Martin Crimp appartient à la génération de ces « jeunes gens en colère » du théâtre anglais contemporain venus vers les années 90 prendre la relève des Bond, Pinter et autres… Il décortique l’impossibilité d’une communication entre les êtres. Disséquant les faits, décomposant les gestes, déboulonnant les paroles, il dévisse toutes les réactions automatiques avec une méticulosité d’entomologiste mécanicien et un savoir de sociologue, d’analyste des comportements. Libération
Comment expliquer que cet auteur talentueux soit resté si longtemps inconnu du théâtre français… Avec son écriture précise et aiguisée, Martin Crimp affirme qu’il est un auteur précieux, dont il nous reste encore tout à découvrir. Théâtres
Il y a dans l’écriture de Martin Crimp un aspect inquiétant, un trouble, un non-dit qui pèse comme une menace. Aden
Avec La Campagne, Martin Crimp pousse encore plus loin son jeu avec les mots… Les répliques s’enchaînent, s'empiètent ou s'esquivent, chacun se dissimulant derrière le double sens des mots pour empêcher la discussion d’avancer, pour éviter d’avouer sa pensée. Mouvement
Le tissage de son écriture provoque le vertige à force de non-dits. Nova Magazine
Du grand théâtre. Le Quotidien du Médecin
Oui. une pièce prétentieuse et ennuyeuse à mourir malgré la présence de C Boisson. On regarde l'heure tout le temps. Tout est artificiel et l'on n'adhère pas un instant à cette histoire à laquelle de toutes façons pour ma part (et je ne suis pas le seul) je n'ai strictement rien compris! Sûrement que le tout-paris bobo-snob trouvera cela géniââl mais à mon avis ce spectacle ne durera pas bien longtemps! le pire au théâtre, c'est de s'ennuyer!
D'un avis entièrement opposé à ce qui vient d'être dit. La pièce est dépaysante, le texte propice à de jolis moments de rêverie, les actrices remarquables, et les chaussures splendides. Courez-y.
Entierement d'accord avec cet avis ! la piece est extremement pompeuse, plate et on sent a tout moment dans les repliques, volontairement decalées, la pretention a la poesie. Le theatre peut parfois etre la pire des choses... un note d'optimisme : les fauteuils du theatre de l'oeuvre sont très confortables. Cosmo.
Ca ressemble à du Stéphane Bern sauf que ce n'est pas drôle et ça dure trop longtemps. Bienheureux ceux qui par chance ont été placés au bord d'une allée et ont eu l'opportunité de s'échapper au bout d'un quart d'heure! Pièce pseudo intellectuelle fade et dépourvue d'innovation, peut-être que la langue anglaise convenait pour entendre voler les mots mais là...
Oui. une pièce prétentieuse et ennuyeuse à mourir malgré la présence de C Boisson. On regarde l'heure tout le temps. Tout est artificiel et l'on n'adhère pas un instant à cette histoire à laquelle de toutes façons pour ma part (et je ne suis pas le seul) je n'ai strictement rien compris! Sûrement que le tout-paris bobo-snob trouvera cela géniââl mais à mon avis ce spectacle ne durera pas bien longtemps! le pire au théâtre, c'est de s'ennuyer!
D'un avis entièrement opposé à ce qui vient d'être dit. La pièce est dépaysante, le texte propice à de jolis moments de rêverie, les actrices remarquables, et les chaussures splendides. Courez-y.
Entierement d'accord avec cet avis ! la piece est extremement pompeuse, plate et on sent a tout moment dans les repliques, volontairement decalées, la pretention a la poesie. Le theatre peut parfois etre la pire des choses... un note d'optimisme : les fauteuils du theatre de l'oeuvre sont très confortables. Cosmo.
Ca ressemble à du Stéphane Bern sauf que ce n'est pas drôle et ça dure trop longtemps. Bienheureux ceux qui par chance ont été placés au bord d'une allée et ont eu l'opportunité de s'échapper au bout d'un quart d'heure! Pièce pseudo intellectuelle fade et dépourvue d'innovation, peut-être que la langue anglaise convenait pour entendre voler les mots mais là...
55, rue de Clichy 75009 Paris