C'est le corps tout entier qui est engagé ici. Nous ne sommes pas dans une œuvre protestante. Le corps qui apparaît dans ce fin rayon vert et qui nous offre sa face par la réflexion de la lumière sur la paume de ses mains est une image forte car elle est la figure révélée. Celle à qui on s'adresse ou qui nous dessine le chemin à parcourir. Celle dont l'obscurité s'imprègne. Elle est le point de départ de la traversée. Mais elle reviendra. Sous différentes formes comme pour nous rappeler à elle (l'enfant rosace, par exemple, ou l'énigmatique danse), comme une lanterne jetée à la nuit, comme le signe d'un regard surpris dans la rue.
« Marc-Henri Lamande mâche les mots, les ingurgite, les régurgite dans un souffle constamment changeant en un monologue puissant, généreux et espiègle. En lutin ou en démon, dansant ou chantant parfois, il fait résonner et jouer la langue. Apprécieront tous ceux qui ont le goût des mots, des images, de la profusion et qui pourront entrer dans cette « métaphysique cannibale ». Télérama
« Un comédien rare... une performance d’acteur au contact de la langue de Valère Novarina. » France culture – Aude Lavigne
« Il y a des comédiens de théâtre essentiels : Marc-Henri Lamande en fait partie !... Un monologue fantasmatique qui doit tout au talent fantastique de son interprète ! » FIP
« La partition concoctée par Marc-Henri Lamande, qu'il dispense de manière éblouissante, doit s'écouter comme un chant. Une véritable performance qui fera date. » Froggydelight
« Marc-Henri Lamande est un virtuose, son corps est un instrument de musique et les mots configurent la partition qu’il interprète. » Le Monde.fr
« Le jeu de Marc-Henri Lamande sidère... Il donne à entendre l'indicible. En cela le spectacle est une réussite. Une représentation étonnante dans laquelle le spectateur doit se laisser plonger. Une curiosité dramatique chantante. » Etat-critique.com
« La langue de Valère Novarina est une langue exigeante, et c’est avec talent, humour et sensibilité que le comédien Marc-Henri Lamande s’en empare dans La Chair de L’Homme... l’interprétation est de bout en bout remarquable, son corps en instrument maitrisé... La maitrise du texte est ici exceptionnelle : la rapidité avec laquelle il est déclamé reste une performance à part entière qui témoigne d’une extrême technicité théâtrale dont on ne peut être qu’admiratif... En découle un objet étonnant et détonnant qui embarque le spectateur dans une véritable épopée sonore tant la parole résonne à la façon d’un instrument de musique, impression renforcée habilement par la présence sur scène des deux musiciens qui contribuent à bâtir une véritable petite symphonie, Novarina en chef d’orchestre... Une jolie réussite. » Culturopoing
« Ce fabuleux comédien balance ou chante un texte qui comprend monologues et dialogues. On a du mal à saisir comment il arrive à mémoriser une telle quantité de tronçons de phrases et de listes de noms. Entouré d'une violoncelliste et d'un spécialiste du numérique assis à un pupitre, l'acteur est littéralement emporté par la spirale. » Allegro théâtre
On est frappé par la ressemblance à laquelle parvient Marc-Henri Lamande : même façon de mâchonner douloureusement ses phrases comme si chaque mot lui coûtait... On prend un tel plaisir à retrouver le génie de Céline... » Jacques Nerson – Valeurs actuelles
« Certaines pièces se retiennent pour le jeu d'acteurs, d'autres pour la beauté de la mise en scène ou pour la qualité du texte. D'autres réussissent à combiner ces trois critères. Dieu qu'ils étaient lourds... ! peut entrer dans cette catégorie » Témoignage chrétien
« Epurée, la pièce repose sur ses confidences et sur son style, inimitable et fort bien transmis. » 20 minutes
« Cette confession vous cueille à vif et vous laisse groggy... Une heure cinglante et tonique » Impact Médecine
« Ce spectacle est sidérant d'intelligence... Tout concourt à faire surgir l'écrivain en personne et c'est stupéfiant. Car pour jouer Céline, entrer dans sa voix, dans sa peau, il faut un sacré culot, un sacré travail et un sacré courage. M.-H. Lamande possède tout cela. Il ne se prend pas pour Céline mais il l'interprète comme on dit d'une partition musicale. L'effet est saisissant. On se croirait vraiment face au reclus de Meudon... » Laurence Liban – Blog de l'Express
« Marc-Henri Lamande réalise une performance d'acteur remarquable. Il parvient avec brio à incorporer chacune des scories délicieuses de la langue de Céline, à mouvoir son corps et à maîtriser sa diction avec le même embarras, la même tonalité nasillarde et aigre. Comédien exceptionnel, il tient une heure durant, dans la semi-pénombre, le public parfaitement attentif et réactif, à l'écoute de l'humour de Céline... ou plus justement de son emportement, de ses jugements lapidaires, de son cynisme d'une noirceur à faire rire. M.-H. Lamande partage avec Céline l'intelligence du texte. Il y ajoute celle du corps, qu'il maîtrise magnifiquement. » Les Trois Coups
« Disons-le tout net, c'est assez surprenant... Une pièce sur Céline, c'est rare, voir très rare, et incarner l'écrivain parfumé au souffre c'est encore plus rare. » France Info
une performance d'acteur hors normes !
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une performance d'acteur hors normes !
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris