Camille, petite coiffeuse de province, aime les chips, les séries télé romantiques et son canapé en velours. Elle voyage en cartes postales, fabrique du beau avec du rien et rêve d’happy end en donnant des couleurs au monde, pour oublier que le sien n’en a pas.
Mais la vie ne se déroule pas comme dans un sitcom. Prise au piège de l’amour, ce canapé devient son refuge et la douceur du velours sa consolation. Un refuge pour échapper à l’amour…
Un amour si violent, trop violent…
La Douceur du velours m’a été inspirée par le témoignage d’une femme, Camille. Je l’ai rencontrée, il y a plusieurs années au cours de l’écriture d’un scénario qui traitait des violences conjugales. Camille avait subi durant des années, dans le silence et la culpabilité, les violences de son compagnon.
C’était une femme vive et gaie. Mais, sous cette apparente gaîté, sous cette fausse légèreté, se cachaient de profondes blessures. Un fardeau lourd à porter mais aussi douloureux à dévoiler. Nous avons mis du temps à nous connaître, à nous comprendre…
À travers la pudeur des mots, elle me révéla petit à petit ses blessures. Son témoignage m’avait bouleversée… J’ai eu envie de le transmettre. La Douceur du velours est l’histoire de Camille où plutôt le moment de sa vie, où tout va basculer.
La violence est le centre de son drame. Mais traiter la violence frontalement ne m’intéressait pas. Ce qui m’intéressait, c’était la fragilité, la vulnérabilité de cette femme, qui s’accroche à ses rêves pour oublier la dureté de son quotidien. Camille dissimule ce qu’elle subit. Elle se tait pour oublier, pour pouvoir pardonner… Elle se tait pour protéger celui qu’elle aime malgré tout.
Si l’humour est parfois présent, c’est pour marquer ce paradoxe, pour montrer que nous pouvons tous être trompés par les apparences, que nous pouvons tous passer à côté de drames tels que celui-là, sans même nous en rendre compte.
J’ai essayé d’aborder le sujet sans tomber dans le « pathos », en m’efforçant de regarder « son » monde à travers « sa » sensibilité. Les violences dites conjugales sont une des principales causes de mortalité des femmes. Il me semble important de sensibiliser le public sur ce sujet… au-delà même des spots médiatiques.
" Sophie de La Rochefoucauld nous offre ici une prestation d’une grande subtilité et d’une extraordinaire justesse.Christine Reverho, Panchika Velez, Sophie de La Rochefoucauld et Camille. Quatre femmes impliquées, chacune à leur façon, et qui font rimer engagement avec émotion. " Cécile Beyssac, froggydelight
" Il ne faut pas se priver d’aller la voir dans la Douceur du velours où Sophie de La Rochefoucauld se métamorphose petit à petit pour nous faire rire avant de franchement nous émouvoir, l’horreur venue. " Claude Baudry, l’Humanité
" La comédienne jouant sur le registre de la sincérité, rayonne, rendant ainsi encore plus inacceptable cette vie brisée à grands coups de baffes. " Marie-Céline Nivière, Pariscope
Il ne suffit pas d'un thème fort pour faire une pièce forte... Quel courage, quelle abnégation pour débiter un texte aussi creux et vide, sans aucun intérêt que celui de donner une trame à un drame qui aurait mérité mieux. 1h00 pour mettre en place l'intrigue essentielle qui finit en dramaturgie pénible avec les lumières et la musique... Le texte est à se damner de mots convenus et de phrases mille fois entendues, aucune richesse, aucune originalité, vos collègues de boulot sont plus intéressants au coin café. C'est juste affreux car l'idée essentielle était là, et aurait pu beaucoup mieux être exploitée. Dommage, mais complètement hors sujet, d'un ennui profond.
Il ne suffit pas d'un thème fort pour faire une pièce forte... Quel courage, quelle abnégation pour débiter un texte aussi creux et vide, sans aucun intérêt que celui de donner une trame à un drame qui aurait mérité mieux. 1h00 pour mettre en place l'intrigue essentielle qui finit en dramaturgie pénible avec les lumières et la musique... Le texte est à se damner de mots convenus et de phrases mille fois entendues, aucune richesse, aucune originalité, vos collègues de boulot sont plus intéressants au coin café. C'est juste affreux car l'idée essentielle était là, et aurait pu beaucoup mieux être exploitée. Dommage, mais complètement hors sujet, d'un ennui profond.
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