M. et M. invitent le public à leur fête. Les convives expérimentent plusieurs rituels, entre rencontre dégénérée, repas totémique et bacchanale. M et M. tenteront d’inventer d’autres façons d’être, d’autres utopies, sur un mode transgressif et libératoire.
La fête, un moment d’exaltation et de plaisir, un mélange de joie et de cruauté, de rire et de transgression ; un endroit politique où se joue l’invention d’une communauté éphémère et utopique. Quand l’extase côtoie l’effroi...
Par la Cie play.
« Mais d’où vient cet excès d’être dont l’homme apparaît la seule espèce à disposer ? Peut-être de la différence qui existe pour lui entre l’infini de son désir et la réalité sociale, point de départ, s’il en est de l’insurrection. Ce qui m’intéresse ici aujourd’hui avec le rituel de la fête, c’est de travailler sur ce moment où la structure sociale est transgressée par l’exaltation des sens, et de voir à quel geste de création cette « insurrection » donne lieu. A travers le rituel de la fête, je désire donc travailler sur cette analogie entre élan vital et élan insurrectionnel. » Melanie Martinez Llense.
1 rue Charles Garnier 93400 Saint-Ouen