« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu’un de cher sans jamais le faire, parce que vous n’avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu’au bout, racontez-la-moi et je l’écris pour vous. » David Geselson invite de nouveaux spectateurs à lui partager leurs missives le matin même de chaque représentation. Dans la journée, il les écrit. Le soir, il les transmet au public.
« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu’un sans jamais le faire, parce que vous n’avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu’au bout, racontez-la moi et je l’écris pour vous. Si elle vous convient et que vous acceptez, j’en ferai peut-être quelque chose au théâtre. » C’est à partir de ce postulat que David Geselson a commencé.
Le projet des Lettres non-écrites se poursuit depuis, ville après ville. Il invite pour le Rond-Point de nouveaux spectateurs à lui partager leurs missives le matin même de chaque représentation. Dans la journée, il les écrit. Le soir, il les transmet au public, en y mêlant d’autres lettres, nées d’autres rencontres. Une collection de témoignages bouleversants pour rappeler que le théâtre est un territoire d’invention qui peut porter la parole de chacun.
Distribution en alternance.
« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu’un de cher sans jamais le faire, parce que vous n’avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu’au bout, racontez-la-moi et je l’écris pour vous. Nous passerons 35 minutes ensemble pendant lesquelles vous me raconterez cette lettre non-écrite. Je passerai ensuite 45 minutes à l’écrire pour vous. Une fois la lettre écrite, je vous la lirai. Si elle vous convient vous pourrez la garder (sous quelque forme que ce soit), et si non, je l’effacerai et n’en garderai pas trace. Enfin, si elle vous convient et que vous acceptez j’en ferai peut-être quelque chose sur un plateau de théâtre. »
C’est à partir de ce postulat que j’ai commencé le projet des Lettres non-écrites en 2016. Il se poursuit depuis, ville après ville. Une dizaine lues chaque soir, où nous mélangeons les lettres du jour avec celles d’autres villes, ajoutons des Parisiennes à Orléans, des Arlésiennes à Saintes, des Toulousaines à New York, des New-Yorkaises à Lorient et des Lorientaises à Duclair.
J’invite désormais d’autres auteur.ice.s, à écrire. Julie Ménard, Alice Zeniter, Samuel Gallet, Baptiste Amann, Jérémie Scheidler et d’autres mêlent leurs mots aux miens. À partir de cette saison et pour les saisons à venir, le projet s’installera aux Bouffes sous forme de rendez-vous régulier.
Nous inviterons aussi Jérémie Arcache, Myrtille Hetzel et un groupe de musiciens qui viendront, dates après dates, improviser des compositions originales à partir des lettres du jour. Se tisseront au fil du temps, des musiques et des lettres non-écrites. Pour dire, entre autres choses, que les théâtres peuvent accueillir ça aussi, la possibilité de venir parler, se faire écrire quelque chose, et construire une forme de communauté des mots invisibles; une communauté de maux, aussi, qui traversera le temps.
37 bis, bd de la Chapelle 75010 Paris