La mère

Saint-Denis (93)
du 11 au 30 mai 2004

La mère

C'est l'histoire d'une mère, terrible, et de son fils Léon, rêveur affamé d'utopie, un personnage qui constitue un autoportrait vraisemblable de Witkiewicz. Il appelle de tous ses vœux un monde qui ne serait pas celui qu'il eut sous les yeux, quand régnaient le nazisme et le stalinisme, l'un et l'autre, en 1939, s'étant partagé son pays, la Pologne. Witkiewicz redoute par-dessus tout l'uniformisation de l'individu pris dans la masse, quelque chose un peu comme ce que nous nommerions, aujourd'hui, la globalisation. J'ai donc eu un vif désir de plonger dans cet univers sans logique, qui procède indéniablement de l'absurde, pris dans un sens philosophique fort.

L'histoire
Explorer la part d'ombre

L’effondrement des structures mentales

Extraits

Le m
ot de l'adaptateur
Reconstituer l'enfer

Les thèmes chez Witkiewicz

Janine Laspik, dite Baronne de L'Obrok, imprégnée de vodka et de morphine, tricote pour entretenir son fils Léon, intellectuel autodidacte et mégalomane, peut-être doué d'un certain génie. Ce fils despote, qui devient par la suite maquereau et espion, sombrera dans la folie à la mort de la Mère, anéantie par le tricot, l'alcool, la drogue et l'ignominie.

Voilà, en quelques lignes, racontée l'anecdote de cette "pièce répugnante en deux actes et un épilogue", comme l'auteur lui-même se plaisait à la nommer. Si La Mère est certainement une comédie, burlesque par bien des aspects, son intérêt réside aussi dans la volonté de Witkiewicz de créer un « théâtre métaphysique », « un théâtre qui plonge le spectateur dans un état exceptionnel, inaccessible au quotidien, qui le rend capable de percevoir le mystère de l'existence; un théâtre sans référence au monde réel, au charme incomparable que seuls possèdent les rêves… »

On ne peut à proprement parler d’intrigue dans cette pièce, la fable est en vérité réduite à deux événements, le mariage de Léon et la mort de La Mère. Tout semble naître de l’affrontement de ces deux êtres incestueusement liés l’un à l’autre, n’agissant que par pulsions irrationnelles, incohérents dans leur lutte pour échapper à leur destin.

C’est à travers cet état pulsionnel, brutal et loufoque, que nous allons suivre le cheminement tragique de Léon Laspik, pris au piège de ses propres fantômes qui lui intiment l’ordre de vivre… ou de disparaître à jamais. Ils surgissent lors de l’épilogue, mais depuis le début de la pièce, dans les dessous de la scène et dans les airs, sous diverses apparences, ils guettent le moment de ramener Léon à la réalité et de mettre fin à son inassouvissement, à cet ennui métaphysique qui le ronge.

La parole prophétique de Witkacy nous frappe de plein fouet aujourd’hui et résonne cruellement. Il faut entendre dans ce rire merveilleux et cynique sa profonde interrogation sur le devenir de l’humanité.

Et peut-être alors, nous nous interrogerons, nous aussi, sur les mystères qui nous entourent…

Marc Paquien

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" C'est à Cracovie, alors que je suivais l'enseignement du metteur en scène Krystian Lupa, que j'ai découvert La Mère, pièce du grand auteur polonais Stanislaw Ignacy Witkiewicz (1885-1939). Claude Régy, il y a quelque trente ans, l'avait créée en France, dans une adaptation de Marguerite Duras. J'ai demandé une nouvelle adaptation à Louis-Charles Sirjacq, familier de l'écriture de cet auteur (francisant son diminutif polonais, Witkacy, ne l'a-t-il pas rebaptisé "Vite-Cassé" ?).

C'est en effet l'histoire d'une mère, terrible, et de son fils Léon, rêveur affamé d'utopie, un personnage qui constitue un autoportrait vraisemblable de Witkiewicz. Il appelle de tous ses vœux un monde qui ne serait pas celui qu'il eut sous les yeux, quand régnaient le nazisme et le stalinisme, l'un et l'autre, en 1939, s'étant partagé son pays, la Pologne. Witkiewicz redoute par-dessus tout l'uniformisation de l'individu pris dans la masse, quelque chose un peu comme ce que nous nommerions, aujourd'hui, la globalisation. J'ai donc eu un vif désir de plonger dans cet univers sans logique, qui procède indéniablement de l'absurde, pris dans un sens philosophique fort.

Witkiewicz n'a pas peur de la part d'ombre. Au contraire, il l'explore. On ne peut qu'être sensible à l'aspect métaphysique cauchemardesque de La Mère qui devient, au troisième acte, dit " épilogoïdal ", une espèce de conte fantastique, où l'on voit comme des revenants les personnages des actes précédents. Du coup, on comprend beaucoup mieux pour quelle raison Tadeusz Kantor a tant fréquenté l'œuvre de Witkiewicz qu'il connut d'ailleurs en sa jeunesse. "

Marc Paquien

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S.I. Witkiewicz a écrit La Mère en 1924. Cette pièce n’a jamais été publiée ni jouée de son vivant. Elle paraîtra pour la première fois dans l’édition en deux volumes du théâtre de S.I. Witkiewicz par Constantin Puzyna en 1963 et sera créée le 16 mai 1964 au Teatr Stary de Cracovie.

C’est une œuvre charnière dans l’évolution de S.I. Wikiewicz, car elle date de l’année où il renonce à « la Forme Pure » en peinture avant d’y renoncer au théâtre après la pièce suivante, La Sonate de Belzébuth, en 1925.

C’est aussi une œuvre qui s’est imposée grâce à deux interprétations mémorables : celle de Claude Régy au Théâtre Récamier, avec Madeleine Renaud et Michaël Lonsdale en 1970, celle de Alf Sjöberg au Kungliga Dramatiska Teatern de Stockholm, avec Margaretha Krook en 1971, et celle de Jerzy Jarocki, au Teatr Stary de Cracovie en 1972. Ce n’est certainement pas l’effet du hasard et cela suffirait à faire mentir l’opinion selon laquelle « Witkiewicz a toujours écrit la même pièce ».

Dans La Mère, il porte en effet à leur maximum de tension les éléments contradictoires qui font la singularité de sa dramaturgie : la récurrence obsessionnelle des idées et la force explosive de la forme. C’est aussi la pièce qui est à la fois la plus tributaire de ses modèles, La Mère de Przybyszewski et La Sonate des spectres de Strindberg, et celle où Witkiewicz applique avec la plus grande conséquence « la déformation de la psychologie et la déformation de l’action ». La puissance de cette « déformation » y est d’autant plus grande que le contenu de la psychologie et de l’action y « représente » un archétype élémentaire et universel. La « re-présentation » se déconstruit d’elle-même en mettant en pièces les stéréotypes du sujet qui, sous l’action corrosive du sentiment métaphysique, se dissout progressivement jusqu’à la grotesque et dérisoire « catastrophe » finale.

S.I. Witkiewicz a réussi là un équilibre rare entre la poétique scénique et la poétique dramatique, les exigences de la composition (au sens musical et pictural) et la transmission du sens, du contenu existentiel.

Dans La Mère, Witkiewicz pousse à son comble la violence parodique en mettant en forme et en scène non seulement des personnages en perte de sens, mais l’effondrement des structures mentales qui constituent l’humanité la plus ordinaire.

Gérard Conio
(Auteur, traducteur, professeur émérite à l’Université Nancy 2 et directeur de collection aux Éditions l’Age d’Homme.)

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« Ce qui m’importe, c’est que sur la scène un homme, ou une autre créature, puisse se suicider parce qu’il a renversé un verre d’eau, alors que cinq minutes auparavant il dansait de joie en raison de la mort de sa mère chérie - qu’une petite fille de cinq ans puisse faire un cours sur les coordonnées de Gauss à des monstres simiesques frappant sur des gongs et énonçant continuellement le mot « Kalafar », lesquels s’érigent ensuite en tribunal pour juger l’affaire de la boule de cuivre perdue par le Maître des Amusements Privés de la princesse Chlatra, laquelle, après avoir gentiment tapoté l’épaule de son fiancé parce qu’il avait chatouillé à mort le doberman qu’elle chérissait entre tous, l’a ensuite assassiné avec un sourire froid parce qu’il avait secoué la poussière d’un géranium pourri  en suite de quoi, le coupable est condamné à boire quotidiennement pendant 15 ans cinq litres de liqueur d’ananas. »

S.I Witkiewicz
Teatr

« Il n’y a rien à espérer du concept de bonheur universel, il n’y a que l’obscurité de la grisaille mécanisée. » 

Léon Laspik
La Mère, de S. I. Witkiewicz
traduction Louis-Charles Sirjacq

Est-il possible qu’apparaisse, ne fut-ce que pour un temps très court, une forme de théâtre dans laquelle l’homme contemporain, indépendamment des croyances et mythes éteints, puisse éprouver des sentiments métaphysiques, de la même façon que l’homme ancien les éprouvait en rapport avec ses mythes et croyances ?

S.I. Witkiewicz
Teatr

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J’ai rencontré Witkiewicz un soir d’hiver au milieu des années soixante-dix dans l’impasse Récamier. Au fond à gauche il y avait un théâtre qui disait-on appartenait à une communauté de religieuses. J’allais au théâtre, non pas voir Le Fou et la Nonne, mais La Mère (Matka) pièce répugnante en deux actes et un épilogue. Je me souviens de Madeleine Renaud, tricotant comme jamais elle ne dut le faire dans la vie, et Michaël Lonsdale. La mise en scène était de Claude Régy. L’auteur, Stanislaw Ignacy Witkiewicz.

Peu après, je découvris La Poule d’eau mise en scène par Philippe Adrien à Aubervilliers, Les Cordonniers à Ivry, je crois, puis La Métaphysique d’un veau à deux têtes à Vitry par Alain Ollivier. Witkiewicz, auteur de banlieue ! N’ayant pas lu les pièces, j’arrivai l’oreille attentive et l’esprit en alerte. Par contre je lus ses romans et ses essais au fur et à mesure de leur publication aux éditions L’Age d’Homme.

Il y a dans le théâtre de Witkiewicz quelque chose qui me rappelle celui de Roger Vitrac, en plus baroque certes, un rapport ludique à ses personnages, la vie n’est qu’un jeu aux règles fluctuantes et toute inadéquation entraîne des catastrophes. Le catastrophisme n’était pas pour rien dans cette envie de lire les romans, des 622 chutes de Bungo au parfum d’aventure à L’Inassouvissement, roman furieusement moderne, contemporain du Ferdydurke de Gombrowicz et de La Nausée de Sartre. Bref, je tournai autour, lus enfin le théâtre…

Bien des années après, je décidai de créer un personnage de théâtre, excentrique catastrophiste, conférencier fumeux que j’appelai Vite-cassé en hommage au surnom de Witkiewicz, « Witkacy ».

Je m’inspirai de ses conférences sur l’art, la drogue dont il parle avec un détachement scientifique, bien qu’il en ait allégrement usé et abusé, et de ses conseils de santé (!). Toutes ces notes finirent dans les tiroirs ou sur le bureau de mon ordinateur. Histoire sans lendemain ? J’en ai repêché quelques citations :
- Les gens de l'avenir n'auront besoin ni de Vérité, ni de la Beauté ; ils seront tous simplement heureux, n'est-ce pas assez ?!…
- La Vérité est devenue, pour nos philosophes, synonyme d'utilité (…)
- La Beauté est ce qui nous donne le sentiment de mystère métaphysique sans [que nous ressentions notre] épouvantable solitude dans l'univers.
- Les gens de l'avenir [d’aujourd’hui] ne ressentiront pas le mystère de l’existence, ils n’en auront pas le temps et, de surcroît, ils ne seront jamais isolés dans la société future idéale. Pourquoi donc vivront-ils ? Ils travailleront pour manger et mangeront pour travailler…( !) .

J’ai donc fréquenté cet homme pendant que je me frottais à des adaptations de Strindberg ou O’Neill, va-et-vient curieux, et quand Marc Paquien m’a proposé d’écrire une nouvelle adaptation de La Mère, je n’ai pas eu le mois d’hésitation qu’il me faut d’habitude avant d’accepter ou de refuser une adaptation.
Car adapter, c’est vivre avec un auteur pendant quelque temps, étrange cohabitation, quelquefois pesante ou envahissante, quelquefois stimulante. Mais en tous les cas, à la fin, on peut espérer mieux le connaître.

J’espère qu’en traduisant Witkiewicz je croiserai à nouveau Vite-Cassé…

Louis-Charles Sirjacq

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…C’est précisément à partir de 1830 qu’on observe l’apparition de rêves à rebours bien symptomatiques, visions de la citée dévastée, fantasmes d’invasions vandales ou scythes, images de coursiers mongols se désaltérant dans les fontaines des Tuileries. Une singulière école de peinture se crée : Londres, Paris et Berlin ne sont plus que ruines colossales, et leurs monuments célèbres apparaissent comme des carcasses brûlées, ou dispersées, dans un vide oppressant peuplé de souches consumées et d’eaux mortes. L’imagination romantique laisse pressentir le serment vengeur d’un Brecht prédisant qu’il ne subsistera des grandes villes que le vent qui les parcourt. Cent ans plus tard, jour après jour, ces collages d’Apocalypse, ces inventions picturales de la fin de Pompéi allaient devenir nos photographies de Varsovie ou de Dresde. Il est inutile de recourir à la psychanalyse pour expliquer à quel point ces pressentiments du dix-neuvième siècle comblaient des vœux secrets.

…On a longuement épilogué sur la solitude et l’affolement de l’homme après que le paradis eut disparu des croyances actives. Nous n’ignorons rien du vide indifférent des cieux, de la terreur qu’il fait naître. Mais la perte de l’enfer rabaissé au rang de métaphore n’a pas laissé, pour l’esprit occidental une lacune effrayante dans les coordonnées de l’espace et de l’esprit. L’absence des damnés a créé un appel d’air, qu’est venu combler l’Etat totalitaire moderne. N’avoir ni paradis ni enfer, c’est se retrouver intolérablement privé de tout, dans un monde absolument plat. Des deux, l’enfer est apparu comme le plus facile à reconstituer. Il faut dire que ses descriptions avaient toujours été plus détaillées. (…) En quête d’un enfer, nous avons appris à l’édifier et à le faire fonctionner sur terre. À quelques kilomètres de la Weimar de Goethe ou sur les îles grecques. Il n’est pas de talent plus chargé de menaces. C’est parce que nous le possédons et l’utilisons contre nous-mêmes que nous vivons dans une après-culture. En installant l’enfer au-dessus du sol, nous avons renoncé à l’ordonnance générale et aux symétries de la civilisation occidentale.

George Steiner
Dans le château de Barbe-Bleue 
Notes pour une redéfinition de la culture (Éditions Gallimard)

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Witkiewicz met en scène les thèmes de la dégradation, de la destruction de la civilisation, c'est en quelque sorte le catastrophisme… Dans ses œuvres, il prédit l'apparition d'une nouvelle race d'hommes sans pitié, sans âme et sans pensée individuelle. La masse abrutie de l'humanité de demain est fondamentalement l'ennemie de l'homme qui pense ! Bien qu'il ne soit pas contre le communisme en tant que parti politique, il s'oppose à une évolution historique qu'il sait inéluctable et qui conduit à ce qu'il nomme le « nivellisme ». Witkacy condamne violemment toute forme de dictature fasciste (que mène la démocratie libérale et le capitalisme sauvage) et autres formes de pouvoir qui répriment la libre expression, le fascisme est l'incarnation du « pragmatisme », c'est-à-dire de l'opportunisme.

Le thème de l'ennui est également un élément nouveau dans le théâtre européen ; c'est la première fois que l'ennui est élevé au rang de catégorie artistique (comme chez Samuel Beckett et le théâtre de l'absurde). En fait cet ennui va changer de qualité et devenir le lot de tous dans la société mécanisée et sans âme de l'avenir, ainsi la mort est inspirée par le fait même de vivre. Le suicide, comme seule issue du problème, annonce un des grands courants de la pensée européenne : l'existentialisme.

Witkiewicz traitait la philosophie d'une façon très sérieuse. Vis-à-vis de la peinture et de la littérature, il gardait souvent une distance ironique, mais vis-à-vis de la philosophie jamais ! Et cependant ce ne sont pas les traités de philosophie et les romans qui donnèrent à Witkacy sa place dans la culture européenne et mondiale.

Witkacy est un artiste exceptionnel qui à la fin devint « obsédé », gaspillant près de dix ans de sa vie à écrire de longs et ennuyeux traités de philosophie qui ne devaient être lus par presque personne… (!) Mais une chose est sûre, sa philosophie a eu jusqu'à présent en écho assez minime, et même indirect, à travers sa théorie esthétique et sa littérature.

C'est bien la valeur philosophique même de Witkacy qui est en cause, abstraction faite de l'intérêt que doivent éveiller, par la nature des choses, les grandes idées universellement reconnues du dramaturge d'avant-garde déjà devenu classique, du créateur d'une théorie moderne de l'esthétique (la "forme pure") et du romancier original.

Il devançait en cela son temps, il était novateur et passait universellement pour un précurseur en art, bien qu'en philosophie il se sentît assez isolé ( !) Dans sa philosophie, on peut distinguer trois parties : ontologie (le monadisme biologique), théorie de l'art (théorie de la forme pure) et historiosophie (le catastrophisme).

Sans m'égarer vers une analyse profonde dans cet univers interne, je dois encore ajouter que chez Witkacy la totalité de l'être se réduit à deux domaines : il oppose le "MOI", c'est-à-dire la subjectivité de l'être, au monde environnant et il oppose le spatial au temporel.

En guise de conclusion, on peut affirmer que Witkiewicz est un précurseur dans le théâtre européen, car s’il annonce déjà le théâtre de l'absurde (Ionesco, Genet, Adamov, Beckett), il exprime dans son théâtre ses obsessions intimes, la métaphysique qui l'angoisse et l'isolement de l'individu dans l'univers hostile, il réalise la rupture des catégories tragiques et comiques.

Ainsi, cet exceptionnel dramaturge, qui dès l'âge de 8 ans compose déjà toute une série de tragédies shakespeariennes, écrivit un jour qu'il espérait la publication de ses œuvres complètes vers le milieu des années 50 - il ne s'était trompé que de quelques années - et c'est à titre posthume que le public polonais lui fit honneur et qu’il prit place dans la légende des grands noms de la littérature et du théâtre polonais…

D’après le cours de littérature contemporaine de l’U.L.B. de Alain Van Crugten,
et Les Cahiers Witkiewicz N°5, recueillis par Murat Yurdun pour Gazet@Beskid

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