Pendant les années 1941 et 1942, une grande épidémie de typhus fait des ravages en Algérie et, par un hasard étrange, fournit à Albert Camus un modèle bien réel.
« Les victimes sont nombreuses dans les villages et dans les quartiers musulmans. Des zones entières sont interdites, frappés de quarantaine, comme Oran dans le roman.
On estime le nombre des personnes contaminées à 55 000 pour 1941 et 200 000 pour 1942, avec une mortalité de trente pour cent.
La peste, dont j’ai voulu qu’elle se lise sur plusieurs portées, a cependant comme contenu évident la lutte européenne contre le nazisme.
La preuve en est que cet ennemi qui n’est pas nommé, tout le monde l’a reconnu, et dans tous les pays d’Europe »
Albert Camus
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