Un homme calme et fiévreux. Un drap qui deviendra lit, habit ou écran. Une petite lumière, un costume de cérémonie sur un cintre" L'homme se remémore les phrases déjà écrites, les situations déjà vécues, pour lui-même et pour les autres. Les musiciens rythment son discours sous le regard attentif d'un photographe. L'homme parle, joue, puis se tait" Quand la parole se tarit, il se met à peindre"
On décerne le Prix Nobel de littérature à Gao Xingjian. La règle veut que le lauréat prononce un long discours. Gao s'enferme pendant plus d'un mois et demi. Il travaille, il écrit un vrai discours, son vécu, son point de vue sur la littérature. Il nous offre une parole simple et profonde, une réflexion très complète sur l'art d'écrire. Il parle à travers lui mais il parle à nous tous. "Cette voix fragile sait que la littérature reste la seule consolation dans un monde fou qui ne marche pas forcément vers une évolution positive".
Serge Avédikian
Lundi 14 janvier à 20h30 (entrée libre) - La Maroquinerie - 23, rue Boyer 75020 Paris
Café littéraire à la Maroquinerie autour de la littérature au théâtre et de Gao
Xingjian. En compagnie de l'équipe artistique de La raison d'être de la littérature
- M° Gambetta (sortie Place Martin Nadaud) ou Ménilmontant
Mardi 22 janvier à l'issue de la représentation
Rencontre avec l'équipe artistique
Samedi 26 janvier après le spectacle
Soirée "Comme il leur plaira". Une surprise animée par l'équipe artistique sur le thème Le salon de musique - musiques du monde
211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris