Au temps des croisades, les châtelains partaient pour la Terre sainte en laissant les femmes sans défense. C’est ainsi que la sœur du seigneur de Formoutiers languit en son château, convoitée par un comte dépravé et un page amoureux. Chacun entreprend d’approcher la belle recluse, Ory en se travestissant, Isolier en dévoilant son âme : lequel des deux mènera le jeu ?
En 1828, Rossini était une vedette européenne, plébiscitée par le public comme par les étoiles du chant. Cette intrigue bouffe lui permit de sauver de l'oubli, par un recyclage virtuose, sa partition de circonstance du Voyage à Reims. Berlioz et Liszt ont dit leur admiration pour Le Comte Ory : une telle combinaison de poésie troubadour, de variété musicale et d’ironie truculente bousculait les conventions et les genres établis pour magnifier le génie comique français.
Le Comte Ory n’a que rarement été programmé à la Salle Favart. Il l’investit en force pour la période des fêtes de fin d’année, avec les auteurs de la brillante résurrection du Fortunio de Messager en 2009 : Louis Langrée et Denis Podalydès.
Opéra en deux actes. Livret d’Eugène Scribe. Créé à l’Opéra de Paris en 1828.
Avec le Chœur les éléments et l'Orchestre des Champs-Elysées, direction Louis Langrée.
A l'opéra Comique, introduction au spectacle, 40 min. avant la représentation, avant-foyer. Entrée libre sur présentation du billet.
Chantez Le Comte Ory, 45 min. avant la représentation, salle Bizet. Entrée libre sur présentation du billet.
« La délicatesse de la mise en scène, la beauté des décors et des costumes, la qualité des chanteurs font de ce « Comte Ory » un des plus beaux spectacles de l'année. (...) L'équipe réunie autour de Denis Podalydès a su se garder de toute trivialité dans une histoire pourtant leste. Et un plateau vocal royal sert la partition enlevée de Rossini. Du pur plaisir. » Philippe Venturini, Les Echos, 20 décembre 2017
« Son interprétation [de Philippe Talbot] ne doit pas pour autant se raconter en hauteur d’émission, en mixage des registres, en articulation et autres considérations techniques mais par la manière dont le chanteur use d’une large palette d’effets pour offrir du Comte Ory cet impossible portrait où ridicule et charme, héroïsme et douceur, trivialité et élégance coexistent comme rarement dans un rôle conçu à la mesure du légendaire Adolphe Nourrit. » Christophe Rizoud, forumopera, 19 Décembre 2017
« On retiendra surtout de ce travail un jeu d’acteur permettant à l’ensemble des chanteurs de donner leur meilleur, et le trio final sur une pierre en forme de lit mortuaire. » Vincent Guillemin, altamusica, 19 décembre 2017
Non seulement le Comte Ory est rarement joué sur les scènes parisiennes, mais il est rarement donné en entier. Le travail effectué sur cette nouvelle production nous permet notamment de découvrir le final du second acte en entier, grâce aux efforts du musicologue Damien Colas.
J'adore Rossini et je n'ai pas été déçu. La mise en scène est excellente et très inventive. La troupe est au diapason et l'orchestre irréprochable. Ceux qui sont restés jusqu'à la fin ont pu assister à une durée d'applaudissements que je n'ai personnellement jamais connue. Si vous aimez l'opéra qui ne se prend pas au sérieux tout en étant extrêmement professionnel, ne ratez pas le comte Ory...
Je trouvais cette opera ennuyant; et j'aime Rossini bequcoup. Les chanteurs tres moyiens et j'ai quitte la salle apres la premiere actes. JUlie Fuchs a les maniers d'une grande diva mais apres toiut elle n'est pas encore Angela Gheorghiu ni Kiri de Kanawa. elle n'arrive pas avec la collorature. Le bas n'etait pas tres interessant non plus, et le tenor - j'ai entendu meilleurs disons Juan Diego Florez dans la meme role. Je n'ai pas survecu la deuxime acte.
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Non seulement le Comte Ory est rarement joué sur les scènes parisiennes, mais il est rarement donné en entier. Le travail effectué sur cette nouvelle production nous permet notamment de découvrir le final du second acte en entier, grâce aux efforts du musicologue Damien Colas.
J'adore Rossini et je n'ai pas été déçu. La mise en scène est excellente et très inventive. La troupe est au diapason et l'orchestre irréprochable. Ceux qui sont restés jusqu'à la fin ont pu assister à une durée d'applaudissements que je n'ai personnellement jamais connue. Si vous aimez l'opéra qui ne se prend pas au sérieux tout en étant extrêmement professionnel, ne ratez pas le comte Ory...
Je trouvais cette opera ennuyant; et j'aime Rossini bequcoup. Les chanteurs tres moyiens et j'ai quitte la salle apres la premiere actes. JUlie Fuchs a les maniers d'une grande diva mais apres toiut elle n'est pas encore Angela Gheorghiu ni Kiri de Kanawa. elle n'arrive pas avec la collorature. Le bas n'etait pas tres interessant non plus, et le tenor - j'ai entendu meilleurs disons Juan Diego Florez dans la meme role. Je n'ai pas survecu la deuxime acte.
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu