Le Facteur de Neruda

Marseille (13)
du 6 au 10 décembre 2005

Le Facteur de Neruda

Pablo Neruda est l'unique client du facteur Mario. Tandis qu’ils se lient d'amitié, Mario demande à Neruda de lui enseigner l'art de la poésie afin de conquérir l'amour de la belle Beatriz... Un succès mondial public et critique pour ce roman adapté au cinéma en 1995.

L'histoire d'une amitié
Initiation à la poésie
La presse

L’action du Facteur de Neruda se situe en 1973 au Chili. Elle s’inscrit dans un contexte politique fort qui est celui de l’accession au pouvoir d’Allende et peu de temps après le coup d’état de Pinochet. Politique donc mais aussi Poésie. Retiré dans son refuge d’Isla Negra, le grand poète et écrivain Pablo Neruda reçoit quotidiennement la visite du jeune facteur Mario Jimenez. Au fil du temps une amitié se noue entre ces deux hommes, amitié partagée pour un semblable goût de la chose politique et de son application à la conquête du cœur féminin. Malgré l’opposition de Madame Veuve Rosa, mère de Beatriz, Mario parviendra avec l’aide de Neruda, à conquérir le cœur de la jeune fille. L’arrivée au pouvoir de Pinochet marquera, avec la disparition de nos héros, la fin de la pièce.

Antonio Skarmeta, écrivain, scénariste et réalisateur obtient de nombreux prix littéraires : en 2001 le prix Medicis du roman étranger, en 2003 le prix Mondial de littérature enfantine avec La Composition. La même année, il reçoit le plus prestigieux prix de littérature hispano-américiane pour Le bal de la victoire. En 1983, pour Une ardente patience, il recevait le prix du Festival de Biarritz. En 1995, Michaël Radford l'adapte au cinéma. Il postino obtient un succès mondial public et critique, est nominé cinq fois aux oscars.

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« Dans le choix de cette pièce, il y avait pour moi l’évidence que la représentation devait tout à la fois avoir un propos réaliste mais faire une large place à la poésie. Ainsi le décor d’Edouard Sarxian se veut métaphore visuelle de l’océan et du ciel dans l’œil de Neruda.

Ce qui m'importe ici, ce n'est pas l'aptitude à aimer la poésie, ou la dire bien, ou la plagier, c'est de montrer que sa transmission permet le grandissement de l'Etre. Neruda, pédagogue par inadvertance, initie Mario à la vie, aux vies, devrais-je dire, vie intime de l'individu, vie partagée de la personne, vie collective du citoyen.

Dans Le Facteur de Neruda, malgré la fin dramatique de l'un et de l'autre, l'initiation à la poésie contient une possible rédemption à condition d'avoir vécu dans une ardente patience. »

Jean-Claude Nieto

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« Rien qui pèse et qui pose, mais une épure qui laisse éclore une pure émotion sensible sans sensiblerie, une touchante légèreté de touche, une compréhension intime du texte sans impudeur... Une douce et diaphane lumière : l'océan, le ciel, un banc, un bureau, un infini de la création et sa transparence mystérieuse... » Benito Pelegrin, Autre Sud

« Ce qui va se dérouler comme l’histoire d’une double rencontre heureuse, celle d’un garçon qui s’éveille à la fois à l’amour et à la poésie est en fait une tragédie. La musique des mots, la couleur des images et du style [ici le jeu autour de la métaphore] sont les seules armes contre le Mal, contre la Mort. » J. Boissieu, La Marseillaise

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Informations pratiques

Gyptis Théâtre

136, rue Loubon 13003 Marseille

Spectacle terminé depuis le samedi 10 décembre 2005

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