Molière 2005 du meilleur créateur de lumière : André Diot.
L'histoire d'une bourgade anonyme engluée dans les convenances, où rumeurs et ragots semblent être l’unique ciment communautaire, où tout est figé dans un ordre immuable et faux, où même le retard des trains a sa régularité. Tel est le cercle dans lequel tourne l'existence d'Houdetz, le chef de gare. Existence entièrement accaparée par les nécessités du service, pauvre « vie » d’un rouage humain au bord du chemin de fer, humilié et harcelé par une femme jalouse dont il s’obstine très convenablement à prendre la défense devant les tiers.
Un homme bien sous tous rapports, comme on dit, y compris celui de son malheur conjugal. Rien à changer, donc - pas même ce malheur. Par conséquent, rien ne changera. Sauf accident, et plus si affinités... La pièce étant peu connue, on s'en voudrait d'en révéler davantage. Disons simplement que de surprises en coups de théâtre, le réalisme de Horváth se hisse jusqu'au fantastique, et que cette collision des genres, troublant les yeux du spectateur, ouvre sur des lointains où rôdent le mythe ou la folie.
Dès les premières représentations du Jugement dernier, en novembre 2003, il est apparu que notre théâtre ne serait pas en mesure de satisfaire toutes les demandes de places. A lui seul, cet accueil splendide pourrait suffire à expliquer la reprise du spectacle en début de saison, avant un départ en tournée. Mais Le Jugement dernier n'a pas seulement été un succès public. Toute la presse a salué l'élégance rigoureuse d'une scénographie taillée sur mesure par Nicky Rieti, l'excellence d'une troupe d'interprètes parfaitement accordés, l'intelligence d'un spectacle où la sensibilité et l'ironie critique, loin de se nuire, participaient de la même acuité.
C'est qu'Engel est l'un des meilleurs connaisseurs du théâtre de langue allemande, et de celui d’Horváth en particulier. Sa vivacité elliptique, son attention à la pluralité des voix, sa liberté à l’égard des formes artistiques, son dédain de tout préjugé social, son maniement à la fois respectueux et ironique de la banalité quotidienne, l’intérêt qu’il porte aux différents registres et niveaux de la conscience ou de l’inconscient, mais aussi sa terrible pertinence politique - autant de facettes du talent horváthien qu'Engel et son équipe ont servies à la perfection.
Revoici donc, pour quelques représentations exceptionnelles, Le Jugement dernier, qui a reçu lundi 21 juin 2004 le Prix Georges Lerminier du meilleur spectacle théâtral créé en province, décerné par le syndicat de la critique dramatique.
Texte publié à l'Arche Editeur, traduction Henri Christophe.
tout à fait d'acord avec les autres avis de spectateurs, c'est une pièce merveilleuse, très bien jouée, avec des evenement aukel on ne s'attend pas, bonne ambiance sur le plateau, des spectateurs ravi, bravo aux comédiens !
Très impressionnant...Très belle pièce, bien rythmé par les effets visuels. Je relève d'ailleurs plus d'attention à la scénographie et aux effets spéciaux plutôt qu'au jeu des acteurs, même s'ils n'en restent pas moins performant.Quelques longueurs, mais une bonne soirée dans son ensemble!
Bravo, bravo, encore bravo...Très belle pièce, pleine de rythme, de surprises, d'acteurs exacts...Une scénographie et une mise en scène excellente.
tout à fait d'acord avec les autres avis de spectateurs, c'est une pièce merveilleuse, très bien jouée, avec des evenement aukel on ne s'attend pas, bonne ambiance sur le plateau, des spectateurs ravi, bravo aux comédiens !
Très impressionnant...Très belle pièce, bien rythmé par les effets visuels. Je relève d'ailleurs plus d'attention à la scénographie et aux effets spéciaux plutôt qu'au jeu des acteurs, même s'ils n'en restent pas moins performant.Quelques longueurs, mais une bonne soirée dans son ensemble!
Bravo, bravo, encore bravo...Très belle pièce, pleine de rythme, de surprises, d'acteurs exacts...Une scénographie et une mise en scène excellente.
Place de l'Odéon 75006 Paris