Un hommage au théâtre de Molière, une comédie en phase avec le monde d’aujourd’hui, une langue fougueuse et fidèle au texte originel : le metteur en scène et comédien Tigran Mekhitarian réussit son pari d’adapter Le Malade imaginaire, chef-d’œuvre intemporel.
Tout le monde connaît Le Malade Imaginaire, l'œuvre ultime de Molière.
Enfin, c’est ce qu’on croyait jusqu’à présent !
Si Molière avait écrit Le Malade Imaginaire aujourd’hui, Argan serait-il accro aux anti-dépresseurs ? Toinette, malgré son âge avancé, continuerait-elle à travailler ? Angélique incarnerait-elle un féminisme absolu et éclairé ?…
C’est ce voyage que Tigran Mekhitarian vous propose avec sa version moderne du Malade Imaginaire.
Un conte urbain à la fois impétueux et subversif.
Une fable où la violence résonne comme un appel à l’aide.
Une satire au vitriole qui provoque le vertige.
Un réquisitoire qui insuffle, grâce au rap, à la danse et au chant, une modernité radicale et séditieuse.
Car Le Malade Imaginaire rappelle au fond une chose simple, essentielle, que l’on oublie pourtant trop souvent : il faut toujours tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin.
« Tigran Mekhitarian joue et met en scène un Malade imaginaire bien d’aujourd’hui, empreint de culture urbaine et d’une belle énergie. » Sceneweb
La mise en scène et les acteurs se révèlent super énergiques, bien loin de l'ambiance souffreteuse habituelle de ce malade. Cette belle énergie et le respect du texte de Molière mettent parfaitement en relief la modernité des moqueries envers nos petits et grands travers! Les acteurs se régalent visiblement … et nous aussi ! Mention spéciale à Etienne Paliniewicz dans quatre rôles, dont un Thomas Diafoirus jeune et séduisant qui met en relief l'impérieuse nécessitée de respecter les choix des futur(e)s marié(e)s au lieu de vouloir choisir pour eux, fut-ce un "beau parti".
Au premier abord, on est un peu surpris par les premières chansons aux tonalités rap. Et puis, comme toujours, dès lors qu'on le respecte - ce qui est ici le cas - Molière nous donne toute la force de son théâtre. Comme Molière avant lui, Tigran Mekhitarian met en scène la pièce et joue le rôle d'Argan. On sent qu'il a finalement beaucoup de tendresse pour ce personnage qu'il incarne et pour celui d'Angélique, la fille d'Argan. J'avais apprécié T. Mekhitarian comme acteur dans "La vie devant soi" et dans "La Tendresse". Cette fois, je l'ai aussi apprécié comme acteur. Bravo !
Pour 2 Notes
La mise en scène et les acteurs se révèlent super énergiques, bien loin de l'ambiance souffreteuse habituelle de ce malade. Cette belle énergie et le respect du texte de Molière mettent parfaitement en relief la modernité des moqueries envers nos petits et grands travers! Les acteurs se régalent visiblement … et nous aussi ! Mention spéciale à Etienne Paliniewicz dans quatre rôles, dont un Thomas Diafoirus jeune et séduisant qui met en relief l'impérieuse nécessitée de respecter les choix des futur(e)s marié(e)s au lieu de vouloir choisir pour eux, fut-ce un "beau parti".
Au premier abord, on est un peu surpris par les premières chansons aux tonalités rap. Et puis, comme toujours, dès lors qu'on le respecte - ce qui est ici le cas - Molière nous donne toute la force de son théâtre. Comme Molière avant lui, Tigran Mekhitarian met en scène la pièce et joue le rôle d'Argan. On sent qu'il a finalement beaucoup de tendresse pour ce personnage qu'il incarne et pour celui d'Angélique, la fille d'Argan. J'avais apprécié T. Mekhitarian comme acteur dans "La vie devant soi" et dans "La Tendresse". Cette fois, je l'ai aussi apprécié comme acteur. Bravo !
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