Henri Cambier, vieil archéologue de renom, part se promener au bord de la rivière et disparaît sans laisser de trace. On le croit mort. Un an et 14 jours plus tard, le 30 décembre à vingt et une heures, Jeanne “liquide” livres et papiers, derniers souvenirs de son père, quand la porte s’ouvre, découvrant Henri qui s’exclame : “Tu fouilles ?” Pourquoi est-il parti ? Pourquoi revient-il ? Jeanne veut comprendre. Tout d’abord il se dérobe : “Je suis parti; je reviens.” Puis, pas à pas, ils dénoueront ensemble les fils du silence et de la douleur. Avec pudeur, acidité et humour mêlés, il leur faudra creuser le passé, pour “ranger” et aller vers la tendresse et la vie ! Une fugue en amour majeur, prélude émouvant à une renaissance !
"Bach préférait-il ses préludes ou ses enfants ?" Tel pourrait être le pivot de la nouvelle pièce de Jean-Pierre Dopagne. Faut-il privilégier sa carrière au détriment de sa famille ? Le faire, ou l'être ? (...) Jean-Pierre Dopagne, l'auteur de L'enseigneur, nous donne ici sa meilleure pièce à ce jour, il a su s'accorder des silences pleins et dire beaucoup avec moins de mots. " Sophie Creuz (L'Echo - 12/08/99)
" Un duel père-fille qui surfe sur le fil des rancoeurs et des silences du passé. " I.B (La Dernière heure - 06/08 99)
" Sans éclat, teinté d'humour, mais surtout de pudeur, le texte de Jean-Pierre Dopagne procède par petites touches et résonne en nous pour la justesse de l'émotion qui s'en dégage. " D.C. (Vers L'avenir - 06/04/2000)
" L'auteur de L'enseigneur a sans conteste franchi un cap dans son écriture, passant du monologue au dialogue avec un réel bonheur, du mode de la dénonciation, à celui de l'évocation du fait humain, gagnant en profondeur et en simplicité. Sur le thème de la relation père-fille, il a tissé un texte pudique dont l'humour ne cède jamais à la facilité. " Philip Tirard (La Libre Belgique - 06/08/99)
" Petit bijou qui allie cynisme et tendresse, pudeur et colère, poésie, humour et émotion. " D.D. (La Nouvelle Gazette - 3/04/2000)
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