Dans la lignée de ses mises en scène du répertoire théâtral de Fassbinder, Pierre Maillet signe une brillante adaptation de trois œuvres cinématographiques du maître allemand. Voilà un vibrant hommage aux laissés pour compte d’une société pleine de préjugés. Une distribution éblouissante d’énergie et de justesse. À voir !
Pierre Maillet, comédien et metteur en scène, rend hommage à R. W. Fassbinder en adaptant au théâtre trois de ses films qui l’ont particulièrement inspiré : Le droit du plus fort, Tous les autres s’appellent Ali, Maman Küsters s’en va au ciel.
L’occasion d’interroger au plateau cette citation de Fassbinder : « Je fais des films comme si je faisais du théâtre et je mets en scène au théâtre comme si je réalisais des films. » Les trois scénarios, qui se succèdent, sont rassemblés dans un dispositif scénographique et narratif qui révèle leur projet commun : mettre à jour les préjugés qui minent la société.
Après avoir mis en scène la quasi intégralité des pièces de Fassbinder, Pierre Maillet s’attaque à son oeuvre cinématographique, véritable « comédie humaine » et hommage aux laissés pour compte trop souvent marginalisés par une société de plus en plus égocentrique et déshumanisée.
« Une invitation à explorer les recoins les plus subtils de l’oeuvre de Fassbinder. (…) Pierre Maillet assume et porte haut une certaine idée de la théâtralité. La jeunesse, la vitalité et la justesse de son équipe d’acteurs et d’actrices n’ont d’égales que la maitrise, la profondeur et la folie du jeu de Marilu Marini, toujours plus exceptionnelle, qui jette un pont de sens et d’émotions ente Maman Küsters et la Emmi d’Ali. » Hervé Pons, Les Inrockuptibles
« La distribution est excellente… L’interprétation éblouissante… Le maître du mélodrame allemand aurait sans nul doute apprécié. » Ouest-France
Un spectacle incroyable plein de lumières, de costumes et de talents. Merci pour ces trois heures de Bonheur pas toujours drôle.
Pour 1 Notes
Un spectacle incroyable plein de lumières, de costumes et de talents. Merci pour ces trois heures de Bonheur pas toujours drôle.
106, rue Brancion 75015 Paris