Tout est parti d’un projet aussi facile à énoncer que difficile à mettre en oeuvre : Au début, comme souvent, il y a une histoire vraie, histoire pas drôle en l’occurrence. Puis il y a la nécessité de la raconter : dire les choses et les tordre et les retordre encore pour pouvoir en rire.
À l’arrivée, il y a la Grande et la Petite, deux sœurs au crépuscule, à l’ouïe basse et au verbe haut, aussi opposées qu’inséparables. Il y a la vie, ou ce qu’il en reste. Il y a des coups de gueule, des coups de sang, plusieurs coups d’aspirateur, un coup de cymbale, qui est en fait une tutrice à fiches, qui est en fait un coup de massue.
Et puis un Roumain qui était un Tchèque, une dame qui est taureau, un petit monsieur qui pourrait devenir une petite dame, une plume qui est une brindille (à moins que ça ne soit l’inverse), et des chats qu’on appelle par leur nom.
Pour sa première pièce, Frédéric Pommier commence par la fin. Osant une tragi-comédie autour de la fin de la vie, il explore toutes les nuances du rire jaune et de l’humour noir pour atteindre le cœur tendre des inquiétudes de chacun.
Journaliste et chroniqueur sur France Inter, auteur de deux livres autour des formules médiatiques et des tics de langage, il a prêté l’oreille à des dialoguistes hors pair, auquel il assure aujourd’hui une vibrante résurrection. Un mélange de férocité et de délicatesse qui n’est pas sans rappeler un certain Copi. C’est en tout cas l’avis de Jorge Lavelli, qui fut le fidèle ami et le metteur en scène de nombreux textes de l’Argentin, mais aussi de Ionesco, Arrabal ou Pinter, et qui rencontre ici une nouvelle voix originale.
Mise en scène ou mise en boîte ? Ces personnages ont eu une vie ratée, une mort ratée, explique Frédéric Pommier, je voulais déposer de jolis bouquets sur leurs cercueils.
« Comédiens magnifiques. » France Culture
« Francine Bergé et Catherine Hiegel brillent. (...) Pièce choc sur la vieillesse. » Les Echos
« Un sujet poignant et universel. » La Terrasse
« il pose un regard grinçant et drôle sur la vieillesse sublimé par la mise en scène de Jorge Lavelli. » Direct Matin
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris