Après 10 ans d’absence, le théâtre revient dans l’auditorium de l’IMA avec une représentation unique du Rouge du Tarbouche, d’après le roman éponyme d’Abdellah Taïa, dans une adaptation singulière du metteur en scène Frédéric Maragnani.
Abdellah Taïa parle de ses envies d’écriture, de son rêve de cinéma et de son admiration pour des auteurs comme Rachid O., Mohammed Choukri ou Jean Genet. Simplement, il évoque son Maroc, l’initiation sexuelle, l’homosexualité, l’islam et le paganisme, la découverte de Paris enfin, ville de tous les possibles mais « qui ne vous relève pas si vous tombez. »
« La littérature et la vie réelle sont à jamais unies pour moi, l'une ne peut exister sans l'autre. La vie sans les mots des livres me semble impossible à vivre. »
« A l'université, la vie de Jean Genet me réservait encore une grande surprise. Abdellah le funambule ! L'ami, l'amant, le fils, le compagnon, le disciple tendre et délicat... Voilà un garçon, découvert dans les livres, qui est entré immédiatement dans ma mythologie personnelle, dans mon cœur. Lui aussi, depuis 1964, vit dans l'autre monde, mais son histoire d'ici-bas est encore incomplète. Un jour, je l'écrirai. » Abdellah Taïa
Un autre spectacle de Frédéric Maragnani, GaliléÉ, adapté de La Vie de Galilée de Bertolt Brecht et réunissant une distribution franco-marocaine, est présenté au Tarmac du 22 au 25 février 2017 en partenariat avec l’IMA.
D’après le roman d’Abdellah Taïa. Par la Compagnie des Travaux Publics -La Bibliothèque des Livres Vivants.
1, rue Fossés St Bernard 75005 Paris