Le ventre de la baleine

Paris 19e
du 11 au 13 mars 2015
1h20

Le ventre de la baleine

Peut-on accepter l'inacceptable ? Aphrodite, seule en scène, nous révèle son histoire. Un spectacle engagé sur le thème de la violence conjugale.
  • Résumé

Aphrodite, la déesse de l’amour comme elle le dit, est rongée par un mal étrange.

Elle tourne en rond dans sa maison, elle file en rêve à l’autre bout du monde mais revient bien vite dans celui-ci où elle égrène ses pas, ressassant les épisodes qui composent son histoire : sa vie de femme, d’amante et d’épouse. Par cercles concentriques, elle progresse en suivant les caprices de sa mémoire, et nous dévoile peu à peu les contours du trou noir dans lequel a sombré son existence.

L’écriture de Stanislas Cotton, poétique, pleine de fantaisie et d’humour, démonte le mécanisme complexe de cette relation victime/bourreau. Un spectacle poignant et universel.

  • Note d'intention - Interview avec le metteur en scène & l'auteur

Pourquoi avoir écrit le Ventre de la Baleine ?

« Il est totalement inacceptable qu’aujourd’hui, dans notre société, les violences envers les femmes entraînent chaque année le décès de plus d’une centaine d’entre elles. J’ai écrit Le ventre de la baleine pour dénoncer cette situation et j’ai voulu entrer dans l’intimité d’une femme battue. Suivre pas à pas la progression de son cauchemar. Examiner de tout près l’enfermement dans lequel peu à peu l’isole son conjoint. La suivre jusqu’au fond, jusque dans cet enfer où règnent les coups. Là où deux êtres, celui qui frappe et celle qui reçoit, ne sont plus qu’une immense souffrance. Sans voyeurisme, sans facilité, sans vulgarité, avec ma langue de théâtre, avec sa poésie, donner la parole à une figure humaine, une femme en prise avec l’horreur, qui pourtant, envers et contre tout, aime, et garde l’espoir de pouvoir reprendre un jour le cours normal de son existence. Ne la laissons pas toute seule, il faut sauver Aphrodite. » Stanislas Cotton

Pourquoi avoir choisi ce texte ?

« Avec Le ventre de la Baleine je veux continuer à braquer les projecteurs sur les femmes. J’aime l’écriture de Stanislas Cotton. Elle est pleine d’énergie. Elle a du souffle, du lyrisme même et pourtant elle est concrète et échappe toujours au pathos. La force de son texte est de démonter le mécanisme de la violence que cette femme subit, qui l’enferme et de faire comprendre comment elle en arrive à supporter l’insupportable et comment elle finit enfin par réagir ! Le texte n’est bien entendu ni un récit chronologique, ni un récit anecdotique. C’est un magnifique matériau de jeu, un puzzle à reconstituer. L’instinct de survie, l’énergie de la vie qui se reconstruit est déjà présente dans l’écriture elle-même. Aphrodite ne s’apitoie jamais. Quand elle flanche, elle s’évade, voyage dans sa tête et propose des jeux, des pirouettes. C’est vital pour elle de parler, de mettre des mots sur sa souffrance. Des mots simples, des mots crus quelquefois pour décrire une réalité impensable, effarante. Elle nous fait entendre ses petites voix intérieures mais aussi la voix de son mari ou celle de son sauveur. Son histoire est noire comme l’encre mais elle y met toutes les couleurs de ses rêves, et de la vie qui a pris le dessus ! » Sophie Thebault

  • La presse en parle

« (...) Sophie Thebault a fermement orchestré ces « Âmes soeurs », comme une partition déchirante pour piano préparé à quatre mains. (...) » L’HUMANITÉ — J.P. Leonardini

« (...) Tel un chef d’orchestre à l’affût de la moindre fausse note, Sophie Thebault a construit une mise en scène rigoureuse : pas un geste, pas un mot superflu. (...) » TÉLÉRAMA — M. Bourcet

« (...) Il y a là quelque chose à la fois d’accompli et de fragile, de réussi et de décalé qui habilement tricote une certaine façon de faire qui ne peut que séduire. Sophie Thebault a trouvé « l’endroit » de son geste artistique, sa place de « metteuse » en scène qui a du goût pour le lyrisme et le travail bien fait. (...) » - Revue Forum San Diego (USA) Philippe Minyana

« (...) Le spectacle de Sophie Thebault donne aux farces de Dario Fo toutes leurs nuances.Juste quelques cubes blancs en scène. Sophie Thebault sait que ce théâtre-là, se passe de dispositifs complexes et explose comme une grenade quand on lui donne à la fois sa sensibilité et son agilité. C’est ce qu’obtient la mise en scène, aussi franche que subtile. (...) » POLITIS - G Costaz

« (...) La mise en scène, précise, directe, prend le texte à bras le corps. Le pari de faire interpréter la pièce au féminin, en constituant un choeur de femmes aux personnalités et aux morphologies contrastées, confère une délicatesse et une élégance au spectacle. La justesse de l’interprétation, le travail des rythmes, des silences, jusqu’aux hésitations et aux flottements, collent à l’écriture acérée, alerte, drôle, grinçante, toujours musicale de Noëlle Renaude.(...) » Theâtre du blog - Mireille Davidovici

«(...) J’aime quand un metteur en scène, sans aller checher midi à quatorze heures, se soucie de s’attacher à l’écriture, à la structure, au mouvement des phrases et à la manière dont les acteurs vont tout simplement être là et le dire. Travail considérable que manifeste la seule simplicité du geste. (...) » Extrait de la lettre de soutien de Noëlle Renaude

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5, rue du Plateau 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 13 mars 2015

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