« Je pense même que la meilleure définition de l'homme est la suivante : créature bipède et ingrate. »
Dans un dispositif scénographique rectangulaire relativement indéfini (qui représente tout à la fois l’espace mental du héros, un sous-sol, une chambre...), le spectacle donne à entendre la voix du héros des Carnets du sous-sol qui a choisi de se prendre comme matière d’observation, de questionner sa pensée en établissant un dialogue avec des messieurs imaginaires.
Face aux certitudes de son époque, le héros oppose son désir qu'il nomme son « caprice » et qui est, selon lui, constitutif de l'homme au point que ce dernier préférera devenir fou plutôt que renoncer à sa liberté fondamentale.
« Christophe Laparra incarne avec la plus grande justesse. Il offre une présence totale et captivante. (…) La lumière joue des clairs obscurs, devient métaphore de la pensée. A mesure qu'elle brille, le personnage avance dans sa réflexion jusqu'à la lucidité. » Retardataire Chronique(S)
La prestation de Christophe Laparra est impressionnante de force et de densité, dans un texte tout à la fois sombre et suffocant dans sa massive pesanteur, éclairé par des fulgurances de lucidité. Notre comportement, la société, les questionnements devant l'ignorance, les doutes et les errances de l'illusion de nos savoirs et de nos ignorances ... tout est ici ciselé au bistouri d'une lucide déraison tout à la fois vivifiante et mortifère ... Hallucinant et fascinant
Excellent travail de mise en scène et de comédien. Bravo pour l'adaptation de ce grand texte.
Vaste question, quasi cas de conscience ! Un texte lourd, dense dont s'empare Christophe Laparra avec une puissance jouissive. La mise en scène est impeccable et offre au comédien un écrin d'authenticité. J'ai beaucoup aimé le samovar, j'ai visualisé le suintement de la roche, j'en ai même ressenti le souffle humide, j'ai été obsédée par le goutte à goutte qui pour moi signifie la fuite inexorable du temps (façon métronome) et que dire de la séquence bassine (accessoire "fétiche" de l'Essaïon) où le comédien se met à nu avec un accent d'authenticité quasi épidermique. Malgré quelques longueurs ressenties, j'ai été séduite par le jeu de Christophe Laparra.
Pour 3 Notes
La prestation de Christophe Laparra est impressionnante de force et de densité, dans un texte tout à la fois sombre et suffocant dans sa massive pesanteur, éclairé par des fulgurances de lucidité. Notre comportement, la société, les questionnements devant l'ignorance, les doutes et les errances de l'illusion de nos savoirs et de nos ignorances ... tout est ici ciselé au bistouri d'une lucide déraison tout à la fois vivifiante et mortifère ... Hallucinant et fascinant
Excellent travail de mise en scène et de comédien. Bravo pour l'adaptation de ce grand texte.
Vaste question, quasi cas de conscience ! Un texte lourd, dense dont s'empare Christophe Laparra avec une puissance jouissive. La mise en scène est impeccable et offre au comédien un écrin d'authenticité. J'ai beaucoup aimé le samovar, j'ai visualisé le suintement de la roche, j'en ai même ressenti le souffle humide, j'ai été obsédée par le goutte à goutte qui pour moi signifie la fuite inexorable du temps (façon métronome) et que dire de la séquence bassine (accessoire "fétiche" de l'Essaïon) où le comédien se met à nu avec un accent d'authenticité quasi épidermique. Malgré quelques longueurs ressenties, j'ai été séduite par le jeu de Christophe Laparra.
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris