Les Fêtes vénitiennes

Paris 2e
du 26 janvier au 2 février 2015
3h environ avec entracte

Les Fêtes vénitiennes

William Christie et Robert Carsen se retrouvent, après leur Platée de 2014, pour faire revivre les splendeurs de l’opéra-ballet d'André Campra.
William Christie et Robert Carsen se retrouvent, après leur Platée de 2014, pour faire revivre les splendeurs de l’opéra-ballet d'André Campra.
  • Les splendeurs de l’opéra-ballet

Lorsque l’Opéra noble et pompeux voulut se renouveler au Siècle des Lumières, il s’ouvrit à la comédie. La comédie, c’est-à-dire l’intrigue, la galanterie, la diversité des tons et l’actualité du langage : tout ce qui rendait une œuvre plus vivante pour ses contemporains.

La danse, intégrée dès les origines aux opéras français, y gagna ses lettres de noblesse. L’opéra-ballet apparut, à la fois somptueux et plaisant, et conquit le public avec sa succession d’« entrées », intrigues autonomes et combinables à l’infini.

Le succès éclatant et durable des Fêtes vénitiennes joua un rôle majeur dans l’avènement de ce nouveau spectacle. André Campra, qui dominait la musique française depuis la mort de Lully, déploya tout son art dans ces intrigues galantes et pleines d’esprit sur fond de carnaval débridé. William Christie et Robert Carsen se retrouvent, après leur Platée de 2014, pour faire revivre les splendeurs de l’opéra-ballet.

Introduction à l’œuvre par Agnès Terrier 40 minutes avant chaque représentation.

Opéra-ballet d’André Campra sur un livret d’Antoine Danchet. Créé à l’Académie royale de Musique le 17 juin 1710. Version avec un prologue et 3 entrées : Les Sérénades, Le Bal et L'Opéra.

Avec l'ensemble Les Arts Florissants et le Scapino Ballet Rotterdam.

  • La presse

« Un enchantement qui décline par touches légères, charmantes ou cocasses, scènes d’amours galantes ou vertueuses, intrigues sentimentales et tromperies, folles équivoques de bal masqué dans une Venise de Carnaval, à l’époque la ville la plus licencieuse d’Europe. (...) Les dix danseurs et danseuses du Scapino Ballet de Rotterdam sont tout simplement formidables d’énergie jubilatoire. » Marie-Aude Roux, Le Monde, 31 janvier 2015

  • Argument

Prologue : Le Triomphe de la Folie sur la Raison dans le temps du Carnaval
Venise. Le Carnaval apparaît et invite la foule à le suivre pour faire la fête. La Folie le rejoint avec sa suite de Plaisirs et soutient son ambition d’amuser et de divertir. Mais un rabat-joie surgit : la Raison. Secondée par les sages Démocrite et Héraclite, elle tente de désabuser la foule et de mettre tout le monde en garde contre les folies du Carnaval. En vain : elle doit quitter Venise, laissant le champ libre à la Folie et au Carnaval qui, désormais, conduisent les festivités.

Le Bal
Le prince Alamir courtise Iphise sans avoir dévoilé son identité. Pour éprouver la sincérité de la jeune femme, il échange ses vêtements avec son valet, Themir. Un Maître de musique et un Maître de danse, tous deux français, sont chargés d’organiser le somptueux bal que le prince va donner ce soir. Chaque maître cherche surtout à prouver qu’il est le meilleur et que son art domine l’autre. Themir, déguisé en prince, est obligé de suivre leurs efforts pendant qu’Alamir, déguisé en valet, met Iphise à l’épreuve en essayant de la persuader d’accepter l’amour du « prince » Themir. Iphise est confuse et son désespoir amène la révélation : Alamir, ravi d’être aimé pour lui-même et non pour son rang, se révèle comme le véritable commanditaire de la fête. Charmée par le stratagème, Iphise renouvelle son amour pour Alamir. Le prince et sa nouvelle princesse peuvent tous deux participer au bal le coeur léger.

Les Sérénades et les Joueurs
Un soir sur une place de Venise se rencontrent deux jeunes femmes anxieuses et jalouses : Isabelle et Lucile sont venues surprendre leur amant infidèle, chacune le croyant avec l’autre. Il s’agit en effet du même homme, Léandre, mais les deux rivales découvrent que c’est une troisième femme qui est en cause ! Elles hésitent à s’unir pour se venger, chacune pensant que l’autre veut conserver Léandre. Le galant vient justement avec une troupe de musiciens pour jouer une sérénade sous le balcon de celle qu’il espère conquérir, Irène. De sa fenêtre, celle-ci répond par un air italien dans lequel elle le qualifie de papillon inconstant et le renvoie. Mais Léandre, voyant s’approcher une femme dans l’ombre, croit qu’Irène est descendue le rejoindre. Il lui assure que ni Lucile ni Isabelle ne l’ont jamais charmé. Or, il s’agit en réalité des deux jeunes femmes qui le repoussent pour toujours. Il en prend son parti et rejoint une troupe de Joueurs qui célèbrent le pouvoir de la Fortune : elle manifeste en effet l’influence de son inconstance sur le jeu tout comme sur l’amour.

L’Opéra
Dans un théâtre où s’apprête un spectacle d’opéra paraît un nouvel acteur : il s’agit du chevalier Damire, qui, en costume de Borée, espère approcher Léontine, une chanteuse qu’il adore. En vain Adolphe, chanteur lui-même et ami de Damire, essaie-t-il de détourner le chevalier de son entreprise. Damire est résolu : il enlèvera celle qui ce soir jouera le rôle de Flore, avant que son rival Rodolphe, qui assistera au spectacle, ne le fasse. Il se trouve que Léontine est vraiment amoureuse de Damire. Lasse de jouer la comédie, elle rêve d’être sincère, malgré les remontrances de sa collègue Lucie qui apprécie la duplicité de leur état. Le Maître de chant arrive pour faire répéter son rôle à Léontine. Mais il est également amoureux d’elle et manifeste sa jalousie à l’égard de Rodolphe, qui attend Léontine dans les coulisses... La représentation débute en présence de Rodolphe : c’est une pastorale mettant en scène des Bergers et des Bergères avec Zéphire et Flore, cette dernière interprétée par Léontine. Le divertissement est interrompu par l’arrivée intempestive du dieu du vent, Borée, qui, avec l’aide des Aquilons, enlève Flore. Tandis que Zéphire, encore dans la pièce, pleure la disparition de Flore, Lucie vient annoncer que le spectacle ne peut pas continuer car Léontine a vraiment été enlevée, non par Borée mais par celui qui le jouait : Damire ! Rodolphe, furieux d’avoir été abusé, n’a plus qu’à quitter la salle et à courir au port, car les amants s’apprêtent à quitter Venise…

Épilogue
Les fêtes vénitiennes sont terminées. À la lumière du jour, les excès du Carnaval cèdent la place à la Raison, du moins temporairement.

Sélection d’avis du public

les fêtes vénitiennes Par Françoise G. - 2 février 2015 à 21h08

MAGNIFIQUE. Tout est réussi,les voix ,les costumes ,les danses modernes, le décor.

les fêtes vénitiennes Le 30 janvier 2015 à 10h11

Très beau spectacle par tous ses aspects: musique ,chant , danse,costumes j'ai beaucoup aimé !

Wow Par Maria C. - 27 janvier 2015 à 22h39

C'est magnifique!

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les fêtes vénitiennes Par Françoise G. (1 avis) - 2 février 2015 à 21h08

MAGNIFIQUE. Tout est réussi,les voix ,les costumes ,les danses modernes, le décor.

les fêtes vénitiennes Le 30 janvier 2015 à 10h11

Très beau spectacle par tous ses aspects: musique ,chant , danse,costumes j'ai beaucoup aimé !

Wow Par Maria C. (1 avis) - 27 janvier 2015 à 22h39

C'est magnifique!

Informations pratiques

Opéra-Comique

5, rue Favart 75002 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Grands boulevards Librairie/boutique Opéra Vestiaire
  • Métro : Richelieu - Drouot à 117 m, Quatre Septembre à 154 m, Chaussée d'Antin - La Fayette à 340 m
  • Bus : Choiseul à 115 m, Richelieu - 4 Septembre à 141 m, Le Peletier - Haussmann à 193 m, Opéra à 326 m, Opéra - Rue Halevy à 364 m
  • Entrée du Public Place Boiëldieu

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Plan d’accès

Opéra-Comique
5, rue Favart 75002 Paris
Spectacle terminé depuis le lundi 2 février 2015

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