Reprise événement de l'adaptation théâtrale concoctée par Sylvain Creuzevault de l’œuvre monstre de Dostoïevski. Une pièce à l'humour ravageur qui a reçu un accueil enthousiaste du public et de la presse.
Les Frères Karamazov est un monstre. Comme pour Les Démons (mis en scène aux Ateliers Berthier à l’automne 2018), Sylvain Creuzevault taille dans ses 1300 pages les éléments d’une lecture inspirée par Heiner Müller et Jean Genet, selon qui l’ultime roman de Dostoïevski est avant tout « une farce, une bouffonnerie énorme et mesquine ».
Cet humour farcesque devient ici littéralement ravageur. « Qui crée veut la destruction », disait Müller : Creuzevault retrouve partout dans le roman le mouvement paradoxal d’une écriture qui ne cesse de raturer ce qu’elle affirme. Ainsi, après avoir annoncé le roman de formation d’un jeune saint en devenir, voilà que le narrateur se met à raconter l’histoire d’un crime fascinant. Lequel de ses fils a tué l’ignoble Fiodor Karamazov ? Dimitri le sensuel, rival de son père en amour, semble le coupable idéal. Mais Ivan l’intellectuel, tourmenté par la question du mal radical, n’y est-il pour rien ? Et Aliocha le vertueux, le naïf, quel rôle a-t-il joué dans cette affaire ? Les pistes se brouillent, les explications s’entre-détruisent.
Actes, motifs et caractères donnent prise à toutes les contradictions. Le procès de Dimitri exhibe les ficelles d’une soi-disant « justice ». Le cadavre d’un homme de Dieu, au lieu de dégager une odeur de sainteté, se met à empester. Et dans ce « jeu de massacre », note Genet, tandis que se défont la dignité et le sérieux tragiques, « il ne reste que de la charpie. L’allégresse commence »...
Distribution en alternance.
« L'adaptation par Sylvain Creuzevault du dernier chef-d'œuvre de Dostoïevski n'est pas orthodoxe – quoique –, mais hautement réjouissante. Un grand moment jubilatoire. » Le Figaro
« Sylvain Creuzevault signe une adaptation emballante du roman de Dostoïevski. Fluidité du propos, justesse de la transposition, jeu ultra-naturel des comédiens, avec une prestation hors-norme de Nicolas Bouchaud. La bouffonnerie tragique inspirée du génie russe s'avère un des « musts » du Festival d'automne. » Philippe Chevilley, Les Echos
« La prose légère et caustique de Sagan devient une suite d'exercices virtuoses, comme au music-hall » Télérama sortir TTT
« Intrigue flamboyante et ténébreuse : Les Frères Karamazov devient un spectacle sulfureux où ne règnent plus de certitudes, de vérités, où tout est possible » Fabienne Pascaud, Télérama TT
« Ce familier de Dostoïevski qu’est le metteur en scène Sylvain Creuzevault réserve, avec cette adaptation pour la scène du dernier roman de l’écrivain russe, plus de surprises encore qu’à l’accoutumée. L’interprétation inédite de l’œuvre qui tire la tragédie vers la farce est formidablement servie. » La Terrasse
J ai beaucoup aimé la mise en scène, lesacteurs sont incroyables, la vision de la pièce par le metteur en scène est très intéressante,. Bravo
Ca ne peut pas marcher à tous les coups et là c'est carrément raté même si on devine les bonnes intentions. Le metteur en scène aurait dû s'apercevoir que les 2 musiciens (flute, piano), pourtant en fond sonore couvrent les comédiens qui sont inaudibles dès qu'ils ne sont pas de face et sur le devant de la scène. Le texte est tout de même important chez Dostoievsky. Dommage. SR
Œuvre traitée avec brio , comme une farce. Quel dommage que les spectateurs de la corbeille paire soient privés de nombre de phrases dès que les personnages féminins (ou ‘masculins quand ils nous tournaient le dos) s’exprimaient. Les rires fusaient dans la salle, mais pas du tout à notre étage ! Quel dommage
Pour 3 Notes
J ai beaucoup aimé la mise en scène, lesacteurs sont incroyables, la vision de la pièce par le metteur en scène est très intéressante,. Bravo
Ca ne peut pas marcher à tous les coups et là c'est carrément raté même si on devine les bonnes intentions. Le metteur en scène aurait dû s'apercevoir que les 2 musiciens (flute, piano), pourtant en fond sonore couvrent les comédiens qui sont inaudibles dès qu'ils ne sont pas de face et sur le devant de la scène. Le texte est tout de même important chez Dostoievsky. Dommage. SR
Œuvre traitée avec brio , comme une farce. Quel dommage que les spectateurs de la corbeille paire soient privés de nombre de phrases dès que les personnages féminins (ou ‘masculins quand ils nous tournaient le dos) s’exprimaient. Les rires fusaient dans la salle, mais pas du tout à notre étage ! Quel dommage
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