Février 1905 à Moscou. Un groupe de terroristes appartenant au parti socialiste révolutionnaire organise un attentat contre l'oncle du tsar le Grand Duc Serge.
Réflexion engagée sur le terrorisme d'hier et d'aujourd'hui, sur la violence des hommes face à leur humanité, leurs doutes, leurs espoirs et leurs sacrifices... Dans ce huis-clos, ces "Justes" confronteront leur idéal de révoltés à la réalité des hommes.
Par la compagnie Les Productions de la fabrique.
Ces Justes sont de notre temps, contestataires, révoltés face au pouvoir qu’ils ne peuvent accepter, à l’injustice, à la médiocrité. Derrière cela, on peut se questionner sur « jusqu’où peut-on aller pour défendre une idée, un idéal ? Quelle place laisse t’on à l’humanité, la fraternité, à l’amour, lorsque c’est « l’idée » qui dicte son existence… »
Notre travail mettra en avant l’humanité face à l’intolérable, dans une mise en scène donnant la part belle au texte et au jeu des comédiens ; ceux-ci sortiront le moins possible de scène, étant ainsi les acteurs et les spectateurs de leurs vies.
La scénographie accentuera le huis clos et la sobriété de la pièce (peu de décors, utilisation du coté « brut » de l’espace) afin que les spectateurs soient les témoins privilégiés d’un pan de l’Histoire.
Un sujet hautement d'actualité (le terrorisme) abordé sous l'angle psychologique : le terrorisme est-il une version outrancière de l'esprit de justice et devient-il à ce titre compréhensible voire justifiable ou ne cache-t-il qu'une perversion du besoin d'amour? Mais quid alors de sa confrontation naturelle, au moment de l'acte terroriste, au sentiment de compassion envers les victimes. Et comment cette pulsion rencontre, à l'autre bout, l'instinct de survie et sa manifestation : la peur. Dans cette salle toute petite, j'ai été vite entraîné par l'émotion grandissante des acteurs. Bravo!
Un sujet hautement d'actualité (le terrorisme) abordé sous l'angle psychologique : le terrorisme est-il une version outrancière de l'esprit de justice et devient-il à ce titre compréhensible voire justifiable ou ne cache-t-il qu'une perversion du besoin d'amour? Mais quid alors de sa confrontation naturelle, au moment de l'acte terroriste, au sentiment de compassion envers les victimes. Et comment cette pulsion rencontre, à l'autre bout, l'instinct de survie et sa manifestation : la peur. Dans cette salle toute petite, j'ai été vite entraîné par l'émotion grandissante des acteurs. Bravo!
157, rue Pelleport 75020 Paris