Une histoire un peu folle d’une noce qui s’invite à la Tour Eiffel. “Tiens, une autruche’’, dit le phono numéro deux. “Ciel ! une dépêche’’ dit le phono numéro un. C’est alors qu’un photographe tente de fixer les images du couple qui se marie ce jour-là… Une série de personnages surgit.
Cette pièce emblématique des années folles réunit le poète Jean Cocteau et cinq compositeurs, Auric, Honegger, Poulenc, Milhaud, Tailleferre. C’est cette histoire d’amitié qui permit aux Mariés de la Tour Eiffel de voir le jour au Théâtre des Champs-Élysées le 18 juin 1921.
Vincent Colin revisite cette œuvre avec une trentaine d’artistes sur le plateau : 14 comédiens du Nord et du Sud, une jeune équipe namibienne, un danseur hip-hop et un orchestre de 15 musiciens. Le poète semait çà et là des références à l’Afrique. Prenant ces fantasmes à la lettre, les artistes de l’Océan Indien réinventent la Tour Eiffel et ses habitants dans le désert de Namibie.
" Un théâtre de fous. Une crise de joie. Les mille étincelles d’une comète. Une danse d’hirondelles, d’une étoile à l’autre. Des chants jetés du fond du cœur, (…) l’embrassade, main dans la main, des pétards et impertinences de Clair, Cocteau et de leurs amis, d’une part, et des Namibiens et Réunionnais, d’autre part, non seulement donne à cette fête incroyable de théâtre un relief, un allant, une violence d’imagination, un excès d’art, magnifiques, mais encore fait vibrer sur la scène et dans nos cœurs ce qu’Antonin Artaud, du fond de son asile de Rodez, criait, gravait sur ses murs, à grands traits majuscules : "BONTE, BEAUTE, EXEMPLE ! ". " Michel Cournot - Le Monde
" Un concentré de vitalité, d’intelligence et d’idées prodiguées avec une rare générosité. " La Marseillaise
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