« Les Métronautes, il vaut mieux les avoir sur scène ! » Menés par un chef de rame musicalement inspiré, ils se côtoient, se croisent, s’ignorent ou se charment, avec folie et inventivité, offrant une traversée haute en couleurs sur les rails du quotidien, faisant de ce lieu du prosaïsme un grand moment de poésie, nourri d’humour et d’émotions.
Dans un espace minimaliste inspiré du métro, Les Métronautes nous entraînent dans une mécanique conduite par le chef de rame et d'orchestre, batteur fou et inspiré. Le mouvement obsédant des entrées et sorties ainsi que l’espace contraint donnent naissance à des situations insolites et loufoques. Ces courts voyages traversent les rêves des passagers et filent peu à peu vers l’absurde.
A l’aide de ce dispositif particulier, Arthur Deschamps, auteur et metteur en scène, parle aussi du frottement qu’induit une relation humaine dans un espace contraint à travers l’étrangeté de certains moments du quotidien et la poésie qui en émane.
A les voir, nous sommes face à nous-mêmes, nos névroses, nos fantasmes, nos fantaisies, nos absences, nos préjugés, nos peurs... »
Le métro est un lieu de tous les possibles. Ce transport est l’espace parfait pour observer, le temps d’un trajet les autres, et se mettre à rêver, imaginer ce qu’ils peuvent être, faire dans la vie ou devenir... Le métro est aussi un endroit bruyant avec ses sonneries, ses grincements, ses accélérations, et ses freinages. J’ai choisi de développer cet univers sonore et de l’intégrer pleinement au spectacle par la présence d’un musicien percussionniste, Nicolas Fenouillat. Avec ses instruments de fortunes, il scande en cadence les annonces des stations et conduit le métro. Les Métronautes repose sur une structure musicale forte qui transcende et uni le jeu des comédiens. Si le métro est une partition, les personnages en sont les notes qui entrent et sortent, se mélangent et font corps forment des accords ou même des désaccords, des rencontres heureuses ou malchanceuses et tracent des trajectoires, une mélodie.
Pour que les acteurs s’imprègnent de cette rythmique au grès des scènes et des rencontres, j’ai proposé qu’ils suivent une préparation corporelle avec Nour Caillaud, professeur de danse contemporaine, puis avec Paul Ankri, ostéopathe. Ici, l’engagement des corps allait de pair avec la musique. Il a fallu diversifier les techniques corporelles pour qu’une énergie commune surgisse.
En effet, la création a consisté à proposer des situations quotidiennes aux acteurs, à fixer un cadre, puis à laisser libre court à l’improvisation à l’intérieur de celui-ci. Les scènes se sont tissées ainsi. J’ai choisi des comédiens issus de formations différentes (clown, conservatoires, pantomimes), avec des endroits de jeux singuliers, pour qu’un frottement opère à l’intérieur de cette rame de métro et donne naissance aux rencontres improbables et impertinentes.
Arthur Deschamps
Tellement fin, décalé et déjanté ! Les comédiens sont parfaits ! Du rire et de la poésie, des moments hilarants et aussi très touchants. J’y retourne une 2e fois !
On aime les pièces déjantées qui étudient les phénomènes de société. Comment des acteurs inconnus peuvent nous émouvoir et nous faire rire avec très peu de textes et une attitude corporelle, danse, chant La pièce est très enlevée. Le percussionniste rythme tous les déplacements entre les stations. Un grand bravo à l'auteur qui a mis en scène et à tous ces acteurs merveilleux.
Pour 2 Notes
Tellement fin, décalé et déjanté ! Les comédiens sont parfaits ! Du rire et de la poésie, des moments hilarants et aussi très touchants. J’y retourne une 2e fois !
On aime les pièces déjantées qui étudient les phénomènes de société. Comment des acteurs inconnus peuvent nous émouvoir et nous faire rire avec très peu de textes et une attitude corporelle, danse, chant La pièce est très enlevée. Le percussionniste rythme tous les déplacements entre les stations. Un grand bravo à l'auteur qui a mis en scène et à tous ces acteurs merveilleux.
30, rue du Chevaleret 75013 Paris