« La nuit est enceinte, mais nul ne connaît le jour qui naîtra » dit un proverbe. Ballotté de catastrophes climatiques en pandémie, notre monde cauchemarde dans un sommeil aveugle. Mais que verrons-nous lorsque l’aube poindra sur l’horizon dévasté ?
« La nuit est enceinte, mais nul ne connaît le jour qui naîtra » dit un proverbe. Ballotté de catastrophes climatiques en pandémie, notre monde cauchemarde dans un sommeil aveugle. Mais que verrons-nous lorsque l’aube poindra sur l’horizon dévasté ?
Les Nuits enceintes se déroule juste avant le lever du jour dans une dystopie radicalisée : les extrémismes flambent, les acquis sociaux partent en fumée, le virtuel règne en maître. Recluses dans leur maison qui se délite, deux sœurs se voilent la face, noyées par l’anxiété. En trois actes, trois nuits grosses d’amours et de désamours humaines, elles vont saisir ce qui se trame par-delà : dans les marais, dans les champs, une contre-culture s’organise, riche de rêves et de promesses. Quel est notre rapport à la terre ? Comment vivre en symbiose avec ce qui nous entoure ?
On peut voir Les Nuits enceintes comme l’histoire de personnages en quête d’amour et d’une juste relation au monde. Mais on peut aussi voir dans Les Nuits enceintes la métaphore de notre histoire collective, celle d’une période, la nôtre, où ses héro·ïne·s — nous — sont tenu·e·s, sous peine de mort, d’inventer une nouvelle relation à la Terre. Et cette nouvelle écologie passera obligatoirement par une nouvelle écologie des relations interpersonnelles, et des nouveaux récits que nous nous adressons à nous-mêmes pour nous réinventer.
Guillaume Béguin
Je n'ai jamais pu entrer dans le sujet.Interminable représentation et décors sinistres.
Pour 1 Notes
Je n'ai jamais pu entrer dans le sujet.Interminable représentation et décors sinistres.
159 avenue Gambetta 75020 Paris