Amoureux du Moyen-Âge, médiévistes de tous crins, réjouissez-vous : la lumière va enfin être faite sur les chevaliers de la table ronde… et avec elle quelques étincelles. Vous apprendrez qu'aux côtés de Lancelot et Mélusine se trouvaient le valeureux Médor et la troublante Totoche, ainsi que tout ce qu'il faut pour faire un monde : des flambeaux en plaqué, une couronne de zinc, des rimes en « ique-nique-nique-nique » , des factures, des divorces, des développages et des développations et puis un phoque et même Richard Wagner…
Éminents spécialistes de la période, les Brigands retrouvent ici les plaisirs de Geneviève de Brabant, de Croquefer et du Temps des Croisades, la beauté des châteaux humides, la galanterie des chevaliers et les mélodies des ménestrels. Henry Chivot et Alfred Duru (auteurs pour Offenbach de L'Île de Tulipatan) mettent cette fois leur fantaisie au service d'Hervé, « le compositeur toqué », rival d'Offenbach en dinguerie et en grâce.
« La musique d'Hervé est fine, légère, pleine d'esprit. Les mélodies sont simples et efficaces, l'harmonie naturelle, l'orchestration limpide... écrit Thibault Perrine, auteur de cette nouvelle orchestration. Mais c'est surtout de son rythme que provient cette énergie débordante qui la caractérise : rythme des accompagnements, pour la plupart issus de la danse ; rythme de la ligne vocale, tout au service d’un texte plein de fantaisie et de vivacité : rythme de la forme, enfin, si important dans ce genre très particulier qu'est l'opérette. »
« L'œuvre d'Hervé est un mélange foldingue de poésie décalée, d'humour à double sens et de mélodies populaires aux ornementations proches de celles d'un Johann Strauss. Du bon gros bouffe, bête et fin haché dans une même farce. » Libération
« Dans cet univers d’une étonnante modernité, perdu quelque part entre Les Reines du shopping et la série Kaamelott, l’humour bruyant et perché des Robin des bois ou l’absurdité des Monty Python, Hervé déploie son sens de la dérision, ses indéniables talents de mélodiste (les ensembles sont de pures merveilles), et surtout son goût du pastiche. C’est que ce digne élève d’Auber, qui aurait gagné la sympathie de Wagner en personne, ne manque pas de métier. Véritable comédien chanteur, il lègue ici une œuvre parfaitement équilibrée entre parties chantées et dialogues parlés. » Le Figaro
« Plus proches de l’esprit de Labiche et des Monty Python que de celui de Chrétien de Troyes, quatre lamentables chevaliers s'y empêtrent dans une intrigue vaudevillesque et brindezingue. [...] Sur scène, les chanteurs-comédiens s'en donnent à cœur joie. » Télérama
« Pierre-André Weitz, grand ordonnateur scénographique d'Olivier Py, est enfin sorti de l’ombre, se faisant à son tour metteur en scène, prouvant au passage une habileté remarquable dans le genre comique [...] jamais la tension ne retombe, tantôt portée par le texte, tantôt par la musique, les chorégraphies et le comique de situation. (…) Avec précision, goût et sens du style, Christophe Grapperon privilégie constamment la justesse du ton à l’esbroufe. Les Chevaliers de la Table ronde resteront, à coup sûr, un jalon important dans l'histoire de la compagnie Les Brigands. Une compagnie qui règne en maître sur la musique légère et qui désormais, qu'on se le dise, joue dans la cour des grands ! » La Lettre du musicien
« À déguster sans modération ! » ClassicOpéra.com
« La compagnie Les Brigands, spécialiste des opérettes, parvient sans peine, sous la baguette de Christophe Grapperon, à faire couler à flots le champagne musical ! […] Pierre-André Weitz signe une mise en scène agile, évocation du théâtre de foire, avec ses panneaux rayés blanc et noir du plus bel effet, ses entrées et sorties impeccablement réglées. » La Croix
« Jamais repris depuis leur double création (1866-1872) Les Chevaliers de la Table Ronde de Hervé vus par Pierre-André Weitz (scénographe d'Olivier Py) sont un vrai film burlesque où tout est mouvement, métamorphose, magie. » Opérette
« L'extravagance du livret et la qualité de l'écriture musicale sont servies par des interprètes survoltés. » Le Canard enchaîné
« Un mordant et un sens du rythme qui font mouche de bout en bout, dans des décors aux allures de baraque foraine [...] incontournable spectacle d'opérette de cette fin d'année. » A Nous Paris
« Excellents chanteurs qui déploient une énergie phénoménale et emportent les spectateurs ! » France Inter
« La musique d'Hervé est drôle, insolente, enragée, pleine d'esprit. » L'Obs
Les interprètes passent du gag aux larmes parodiques et du jeu au chant avec une énergie inépuisable. L'interprétation va parfaitement avec la drôlerie éloquente des décors, costumes et jeux de scène. » Ôlyrix
« Toute la fantaisie de la compagnie des Brigands est à l'œuvre dans cette reprise d'un bijou de l'opérette signé Hervé. » Figaroscope
Forcer le trait pour asseoir une bouffonierie, soit, mais pourquoi sombrer dans le vulgaire, tant de certaines voies que de propos ? la légende est quasi noyée dans une profusion de clichés sans repères ( dommage pour les enfants venus assister, s'intruire) ...Le décor est lui aussi tellement volumineux et outrancier qu'il ne laisse pas place à la légèreté. Tout est lourdingue ! dommage pour les artistes aussi !
costumes mise en scène,danseurs et voix de Mélusine et le duc sauvent de justesse ce spectacle d'une totale déroute. cela est du au parti pris de le transposer en comédie musicale moderne, avec des personnages et des dialogues tres vulgaires et accrocheurs à tout va hors de propos et desservant l'oeuvre et la qualité musicale. Le personnage de Roland en particulier, avec son accent de banlieue, ses bourrelets à l'air, et sa voix qui ne passe pas le premier rang, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, plus une dernière demie heure consternante de nullité, laissent sur une impression de ratage Non ce n'était pas une bonne soirée Dommage pour les Brigands,qui sont capables de beaucoup mieux faire
un vrai spectacle de fêtes de fin d'année avec la remarquable troupe des "brigands"
Découverte sympa d'une oeuvre pas si simple à chanter, déjantée, drôle, et surtout servie par une troupe talentueuse et sans prétention. Trop trop bien. Bravo aux Brigands ! On ressort tout gai.
Pour 10 Notes
Forcer le trait pour asseoir une bouffonierie, soit, mais pourquoi sombrer dans le vulgaire, tant de certaines voies que de propos ? la légende est quasi noyée dans une profusion de clichés sans repères ( dommage pour les enfants venus assister, s'intruire) ...Le décor est lui aussi tellement volumineux et outrancier qu'il ne laisse pas place à la légèreté. Tout est lourdingue ! dommage pour les artistes aussi !
costumes mise en scène,danseurs et voix de Mélusine et le duc sauvent de justesse ce spectacle d'une totale déroute. cela est du au parti pris de le transposer en comédie musicale moderne, avec des personnages et des dialogues tres vulgaires et accrocheurs à tout va hors de propos et desservant l'oeuvre et la qualité musicale. Le personnage de Roland en particulier, avec son accent de banlieue, ses bourrelets à l'air, et sa voix qui ne passe pas le premier rang, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, plus une dernière demie heure consternante de nullité, laissent sur une impression de ratage Non ce n'était pas une bonne soirée Dommage pour les Brigands,qui sont capables de beaucoup mieux faire
un vrai spectacle de fêtes de fin d'année avec la remarquable troupe des "brigands"
Découverte sympa d'une oeuvre pas si simple à chanter, déjantée, drôle, et surtout servie par une troupe talentueuse et sans prétention. Trop trop bien. Bravo aux Brigands ! On ressort tout gai.
"OSE" EN SCÈNE RÉUSSIE ON FINIT PAR TOUT LÂCHER POUR LE SEUL PLAISIR DES YEUX , OREILLES , LE COEUR ALLEGÉ - SPECTACLE COMPLET INVENTIF PRO SIMPLEMENT - MISE EN SCÈNE MUSIQUE CHEF ET MUSICIENS CHANTS DANSES MIMES - ON VOUDRAIT QUE CELA DURE !!! TOUT Y EST - PEU IMPORTE LE RESTE, LE BON LE MAUVAIS GÔUT ETC ETC QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ ENERGIE ET OPTIMISME DE MISE ENVERS ET CONTRE TOUT - ESSAYEZ !!!
venus extra de Zurich– cela a valu la peine: un excellent amuse-oreille-oeil dans la bonne tradition de la bouffe parisienne! Qualité des chanteurs étonnante, orchestre vif et alerte! Bravi tutti!!!
Fidèle des productions scéniques de la Compagnie Les Brigands, je me réjouissais à l'avance de voir leur dernier ouvrage hier soir à l'Athénée. Quelle déception : mise-en-scène lourdingue et vulgaire, anachronismes pas drôles du tout (accent racaille par exemple), on se croirait dans du très mauvais théâtre de boulevard ; les passages parlés sont hurlés (c'est bien inutile dans une si petite salle), les passages chantés sont incompréhensibles tellement la diction est mauvaise (j'étais pourtant placé au 1er rang de la corbeille, où l'acoustique est excellente), les décors sans doute parfaits pour une scène comme l'opéra de Toulon semblent ici bien étriqués. Quant à l’orchestre, il est souvent aux limites de la justesse, et son effectif réduit est insuffisant pour un tel ouvrage. Mais qu'est-il arrivé au talentueux et exigeant Christophe Grapperon, comment a-t-il pu cautionner cette horreur? Ceci étant dit, les autres avis postés sur ce site et l'enthousiasme de l'auditoire hier soir ne semblent pas me donner raison… Je n’ai pourtant pas l’impression d’être un peine-à-jouir.
Très bons chanteurs/acteurs ; quelques anachronismes inutiles : le style "racaille ethnique" du chevalier, le fer à repasser électrique, le téléphone...
Une soirée dont on sort tout heureux, humour, entrain et qualité musicale indéniable.................................................................courrez y en cette fin d'année
Spectacle hilarant, totalement décalé et burlesque.
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris