Les eaux lourdes est une pièce à quatre personnages qui aborde librement le mythe Médéen en le transposant quelques années après la deuxième guerre mondiale, et qui tente de répondre à cette question : Que se passe t-il après que Médée se soit vengée de Jason ?
« Une pièce remuante qui doit tout à l’imagination débordante et fouillée de son auteur et à l’incarnation du rôle de Mara par Elisabeth Mazev. » Stéphane Capron, Sceneweb, 29 janvier 2015
« Un virtuose repoussant le jeu de l’écriture loin dans ses retranchements, opérant des rapprochements spatio-temporels osés où il convoque l’histoire et la mythologie, deux monstres sacrés, en des lieux profanes. Il remet sur le métier deux morceaux de notre mémoire collective (...) pour recréer le mythe de Médée dans une des périodes les plus troublées du siècle passé, et qui fournit, au panthéon de nos souvenirs, des héros qui entrèrent en résistance quand d’autres choisirent de se voiler la face. » Marie-José Sirach, l'Humanité, 16 juillet 2013
« Et si la composition d’Elizabeth Mazev, en soi l’événement de ce spectacle, apparaît nettement un cran au-dessus de ses compères, la mise en scène de Thierry Falvisaner et l’interprétation d'Arnaud Aldigé dans un rôle très singulier, n’en restent pas moins justes et efficaces. De quoi faire remonter les odeurs putrides de ces Eaux Lourdes bien peu aimables, mais fort bien servies. » Alexis Campion, Le Journal du Dimanche, 26 juillet 2013
« Une passion sans limites, un grand moment de Théâtre où le spectateur a le souffle coupé par la puissance des comédiens, par cette aisance à incarner le pire, avec un tel charisme. Elisabeth Mazev est cette Médée manipulatrice, cette femme bouleversante qui aime d’un amour mort, une comédienne inoubliable, aux visages infinis. » Blog Mediapart, juillet 2013
Et bien, elle recommence.
Pierre (Jason) a quitté Mara (Médée) à la fin de la guerre.
Vingt ans après, l’amour de Mara pour Pierre est intact.
Intacte est sa détermination.
C’est une histoire qui parle de l’amour.
C’est une histoire qui parle de la Résistance.
C’est l’histoire d’une machination, d’une décomposition, l’histoire d’une femme qui a aimé un homme jusqu’à tuer ses fils.
Les duels au long cour n’ont jamais de vainqueurs.
Chacune de mes histoires induit une langue et une dramaturgie qui lui est propre.
« Les eaux lourdes » est mon texte le plus noir et probablement le plus poétique.
Il a reçu une bourse Beaumarchais en 2000 et a été édité en arabe, et puis voilà. Je l’ai gardé longtemps comme un objet particulier dans mon travail d’auteur. Je savais qu’il était là et ça me rassurait.
Il a fallu l’enthousiasme de Thierry Falvisaner qui venait de réaliser une formidable mise en scène de mon texte Hyènes ou le monologue de Théodore Frédéric Benoît et celui de la magnifique Elizabeth Mazev, que j’avais tellement admirée dans les textes de Py, Lagarce, Novarina, pour que je puisse imaginer un passage à la scène.
Christian Siméon
Cette pièce très bien construite, vous fait traverser avec les acteurs (tous) magnifiques. des émotions fortes. Je suis sorte bouleversée des Eaux Lourdes. SUPERBE !
Cette pièce très bien construite, vous fait traverser avec les acteurs (tous) magnifiques. des émotions fortes. Je suis sorte bouleversée des Eaux Lourdes. SUPERBE !
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