Chaque soir, la compagnie Théâtre Déplié pioche quelques pièces, et fait l’expérience d’essayer de voir, dans ces quelques morceaux, le tout. Comme un éternel recommencement à zéro. Tel un puzzle théâtral, Pièces manquantes est une invitation à nous intéresser, à ce va-et-vient qui nous fait circuler d’un détail à l’autre, et de ces détails à l’idée d’un tout.
Chaque soir, la compagnie Théâtre Déplié pioche quelques pièces, et fait l’expérience d’essayer de voir, dans ces quelques morceaux, le tout. Comme un éternel recommencement à zéro.
Tel un puzzle théâtral, Pièces manquantes est une invitation à nous intéresser, à ce va-et-vient qui nous fait circuler d’un détail à l’autre, et de ces détails à l’idée d’un tout.
Depuis une dizaine d’années, la compagnie creuse son sillon dans les interstices de nos existences. Les cartes seront remises en jeu à chaque représentation. Et le cheminement des acteurs ou des spectateurs, est bien un cheminement dans l’espace plutôt que dans le temps. On n’avance pas vers une résolution, une explication, ou une fin. On chemine dans une très grande image, trop grande pour être saisie en un seul regard. En bref, un puzzle infini, jamais bouclé.
« Au théâtre de la Tempête où Adrien Béal a déjà présenté un puissant Pas de Bême, on retrouve une forme singulière de théâtre déroutant et questionnant, qui repose sur l’alliance de deux principes fondateurs : une apparente simplicité, principalement formelle dans la mesure où est privilégiée sur le plateau une économie drastique de moyens – absence totale de décor et d’apparat –, et une certaine complexité, cette fois plutôt dans le contenu qui interpelle avec intelligence et suscite assurément le débat. » Sceneweb – Christophe Candoni
« Chaque soir, Adrien Béal et ses acteurs piochent dans cette masse de pièces et en choisissent quelques-unes qui s’emboîtent plus ou moins comme les pièces d’un puzzle. D’où le titre Les Pièces manquantes (puzzle théâtral). C’est un spectacle que l’on ne peut pas revoir puisque chaque représentation est unique. » Médiapart – Jean-Pierre Thibaudat
« Inventif, curieux, le metteur en scène aime les défis. Après s’être penché sur les troubles scolaires ou la perte d’un être cher, il s’intéresse cette fois aux légendes urbaines, à ces histoires troubles parfois malsaines que l’on se délecte de partager. » L'oeil d'Olivier – Olivier Frégaville
« Le pari de la troupe – on retrouve ici les mêmes acteurs que dans Perdu connaissance – consiste à composer un paysage différent chaque soir, en piochant différents extraits des trames qu’elle a établies en amont, et en se permettant même de les modifier de l’intérieur. » La Terrasse – Eric Demey
« Le dispositif de la compagnie Théâtre déplié, mis en scène par Adrien Béal, tient à un fil et on est étonné de voir à quel point, avec si peu de décor, les acteurs tissent une toile qui nous attrape par son inquiétante étrangeté, sa proximité extraordinaire. […] C’est imperceptiblement que l’acteur mute en personnage, et le premier charme de ce puzzle est ce brouillage des frontières lié à l’absence d’artifices et de micro HF pour dire une parole intime. » Libération – Anne Diaktine
5, rue du Plateau 75019 Paris