Pour résumer très sommairement, c'est un texte autour de l'utopie, de ce qui ne peut plus se penser, de ce que des êtres peuvent continuer à espérer (malgré tout...).
Tobias, un poète qui ne veut pas être nommé comme tel, tient une petite boutique au milieu d'un groupe de vagabonds et de prostituées, une sorte de cour des miracles.
Deux nouveaux arrivants, Géronimo et Otto, viennent de se joindre au groupe. Ce sont des "révolutionnaires professionnels" en rupture de ban. En écho, Hector le perroquet, fredonne des fatrasies obscènes, joyeuses et poétiques. Tobias est accompagné de Marie, une exprostituée, devenue la maîtresse de Maxime, le parrain de la mafia. Et aussi une fille (celle qui n’a pas de nom) rejetée et condamnée à errer, exclue parmi les exclus. Arrive un charlatan, surnommé "Boniment". Maxime, et ses deux hommes de main, Igor et Maxime, partent à la recherche de Marie. L’histoire vire au fait-divers. Sur fond de chansons…
E.D.
Dans le cadre des Manifestations artistiques d’été à L’étoile du nord On n'arrête pas le travail - 2ème édition.
Je n'ai pas la prétention de savoir ce que l'auteur voulait faire passer comme message dans sa pièce, malgré le fait que j'ai lu sa lettre d'intentions. Si celles-ci étaient louables, la réalisation me laisse pour le moins perplexe : Des brins d'histoire, pour ne pas dire des brindilles, a peine liées les une aux autres par une unité de lieu : "les bas-fonds", des personnages qui n'ont pas grand chose à se dire les uns aux autres. On a l'impression qu'ils ont plus de choses à dire au public, mais je n'ai pas bien réussi à savoir quoi. Alors on interpelle, on dénonce par exemple des extrèmes dans le coté pervers du monde, par ailleurs on montre des fesses et des seins, mais on s'en tient là, sans qu'aucune autre chose ne nous amène à penser plus avant. Moi j'ai eu l'impression qu'on cherchait à faire une fresque des bas-fonds, mais sans qu'il n'y ait une quelconque unité liant l'ensemble. On ressort à peine frustré de ne rien comprendre. Surtout que la pièce est tronquée...
Je n'ai pas la prétention de savoir ce que l'auteur voulait faire passer comme message dans sa pièce, malgré le fait que j'ai lu sa lettre d'intentions. Si celles-ci étaient louables, la réalisation me laisse pour le moins perplexe : Des brins d'histoire, pour ne pas dire des brindilles, a peine liées les une aux autres par une unité de lieu : "les bas-fonds", des personnages qui n'ont pas grand chose à se dire les uns aux autres. On a l'impression qu'ils ont plus de choses à dire au public, mais je n'ai pas bien réussi à savoir quoi. Alors on interpelle, on dénonce par exemple des extrèmes dans le coté pervers du monde, par ailleurs on montre des fesses et des seins, mais on s'en tient là, sans qu'aucune autre chose ne nous amène à penser plus avant. Moi j'ai eu l'impression qu'on cherchait à faire une fresque des bas-fonds, mais sans qu'il n'y ait une quelconque unité liant l'ensemble. On ressort à peine frustré de ne rien comprendre. Surtout que la pièce est tronquée...
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