Au commencement, il y a l’envie de Julie Recoing de travailler sur le personnage de Lilith. Lilith la sombre, la rebelle, la démone immortelle. Lilith la première femme, née de la même argile que celle d’Adam, née à côté d’Adam, chassée de l’Eden car elle a refusé de se soumettre.
Et c’est à un homme, Hédi de Clermont Tonerre, à qui elle fait appel pour écrire cette histoire de création du monde, de Genèse, d’Ancien et de Nouveau Testament.
Cette histoire qui parle de la féminité, de la place du féminin dans la société, du pouvoir, du rapport à l’amour, au sexe, au père... C’est aussi une histoire du vivre ensemble en dépit des différences de sexes, de cultures, de religions.
Sur la scène, Julie Recoing incarne une Lilith rock, première de toutes les femmes, première épouse d’Adam, emportée dans un grand cri de révolte contre l’assujettissement de la gent féminine au pouvoir masculin. En paroles, en musique et en chansons, tantôt grave, tendre, drôle ou joyeuse, la comédienne et ses deux musiciens réhabilitent avec exaltation et poésie la figure de Lilith, celle qui inventa la parité avant tous les autres !
Lilith est un spectacle fulgurant, où la poésie du texte, la voix rauque de la comédienne et la musique d’Etienne Barret s’accordent dans un même mouvement.
« En paroles, en musiques rock et en chansons, débordante de vie, Julie Recoing fait entendre la voix de l’éternelle insoumise, libre, combattante, qui ne réclame ni vengeance ni guerre des sexes. Uniquement, le partage d’égal à égal avec l’Autre, L’homme. » La Croix
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