Dans cette adaptation de Lucrèce Borgia, David Bobée fait le portrait d'une femme seule dans un monde d'hommes « que l'on découvre impitoyable, monstre sanguinaire, une bête que l'on ne peut abattre, figure du pouvoir machiavélique mais qui se détruira d'elle-même par le peu qui lui reste de son humanité : son fils ».
Le metteur en scène a trouvé sa Lucrèce en la personne de Béatrice Dalle, qui fait ainsi ses débuts au théâtre. Elle est incandescente dans un décor d'eau et de flammes et porte haut les couleurs du drame. « Lucrèce et Béatrice, deux icônes, deux femmes aussi bien fortes que fragiles, deux monstres, deux beautés dévorantes » ose David Bobée. Ce théâtre revendiquant son indiscipline et sa diversité fera de la Grande halle un écrin à sa (dé)mesure.
« David Bobée a rassemblé une troupe hétéroclite avec des comédiens venant de différentes familles artistiques. […] Cela donne de l'énergie au spectacle qui est populaire, respectueux de l’oeuvre de Hugo et totalement en prise avec notre époque. » France Inter
« Béatrice Dalle, qui débute au théâtre, est tout à fait remarquable. Elle a l'autorité du jeu. […] Elle est souveraine. Et à la fin, on pleure ! » Le Figaro
Mon idée est de proposer une œuvre populaire à la puissance littéraire indéniable, servie par de grands acteurs de théâtre capables de porter une telle langue et accompagnés par des danseurs et des acrobates dont les présences et les apports artistiques marquent la singularité du théâtre que je défends : un théâtre généreux, ouvert sur les autres disciplines spectaculaires, ouvert sur le monde et sa diversité de langues, d’accents, de cultures, d’origines, de pratiques.
Un théâtre populaire au sens le plus noble du terme apte à toucher le public dans sa propre diversité, capable d’offrir différentes strates de lecture pour le spectateur le plus exigeant comme le plus néophyte. Offrir un moment de théâtre en grand format porté par une large distribution et une esthétique forte.
Lucrèce Borgia est un portrait de femme seule dans un monde d’hommes, que l’on découvre impitoyable, monstre sanguinaire, une bête que l’on ne peut abattre, figure du pouvoir machiavélique mais qui se détruira d’elle-même par le peu qui lui reste de son humanité : son fils.
David Bobée
À éviter absolument ! Une mise en scène brouillonne qui se noit, du texte débité au kilomètre par de pseudo comédiens, à part un Gubetta qui fait ce qu'il peut jusqu'à épuisement, et le pire de tout c'est Madame (que)Dalle qui devrait apprendre le métier avant de monter sur scène. Incandescente disait l'autre, mais c'est confondre l'incendie avec ce qu'il en reste. Pathétique et vulgaire.
Une mise en scène éclaboussante... en accord avec l'imaginaire hugolien. Intelligent spectacle bien maîtrisé par la troupe autour de Béatrice Dalle grandiose.
Elle avait le potentiel "femme de caractère" pour faire une Lucrece Borgia marquante...pari clairement raté pour Bobée dans son choix de casting. Beatrice Dalle ne ferme aucun sens ce qui produit un phrasé surjoué et une absence de subtilité nécessaire pourtant pour jongler entre la femme impitoyable et la mère transie d'amour La mise en scène très "fluide" de Bobée plonge le spectateur dans une ambiance originale et sombre, mais la répétition des idées (on s'arrose avec l'eau, je chante en live des morceaux rock) fait trop exercice de style pour ne pas lasser à la longue. Dommage car du très bon il y en a, notamment un Gubetta tout en rupture et drôle mais cela reste insuffisant pour faire oublier que Lucrece Borgia repose sur l'actrice principale qui passe à côté malgré sa bonne volonté évidente
Pour 3 Notes
À éviter absolument ! Une mise en scène brouillonne qui se noit, du texte débité au kilomètre par de pseudo comédiens, à part un Gubetta qui fait ce qu'il peut jusqu'à épuisement, et le pire de tout c'est Madame (que)Dalle qui devrait apprendre le métier avant de monter sur scène. Incandescente disait l'autre, mais c'est confondre l'incendie avec ce qu'il en reste. Pathétique et vulgaire.
Une mise en scène éclaboussante... en accord avec l'imaginaire hugolien. Intelligent spectacle bien maîtrisé par la troupe autour de Béatrice Dalle grandiose.
Elle avait le potentiel "femme de caractère" pour faire une Lucrece Borgia marquante...pari clairement raté pour Bobée dans son choix de casting. Beatrice Dalle ne ferme aucun sens ce qui produit un phrasé surjoué et une absence de subtilité nécessaire pourtant pour jongler entre la femme impitoyable et la mère transie d'amour La mise en scène très "fluide" de Bobée plonge le spectateur dans une ambiance originale et sombre, mais la répétition des idées (on s'arrose avec l'eau, je chante en live des morceaux rock) fait trop exercice de style pour ne pas lasser à la longue. Dommage car du très bon il y en a, notamment un Gubetta tout en rupture et drôle mais cela reste insuffisant pour faire oublier que Lucrece Borgia repose sur l'actrice principale qui passe à côté malgré sa bonne volonté évidente
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