La séance du mardi 24 mars 2008 propose aussi une rencontre avec l'équipe artisitque.
Berlin, 1920. Lulu est danseuse de revue. Belle, séduisante et provocante, elle attire tous les regards, mais cache aussi en elle la tentation du pire et le poison. Au milieu d’un monde masculin et bourgeois, Lulu est une femme libre et riche qui excite les fantasmes et révèle tous les vices des hommes qui veulent, tour à tour, la posséder.
De l’Allemagne à Paris et de Paris à Londres, la petite troupe bohème de ce spectacle, se laisse guider par ses pulsions et par la tentation du danger. Lulu s’abandonne un soir dans les bras d’un inconnu, un certain Jack qui, à l’époque, défraya la chronique...
Associer le cinéma à la scène, c’est travailler sur la succession des plans, les apposer aux images théâtrales de manière à donner toutes les facettes des personnages ou d’envisager plusieurs points de vue. Comme avec Faust, le film de Murnau, Patrick Ponce et son équipe ont cherché à mettre en scène un rapport permanent entre des comédiens vivants et l’image sur pellicule d’acteurs d’autrefois, telle la sublime Louise Brooks.
Avec le film Lulu de Georg Wilheim Pabst. Metteur en scène de théâtre, il adapte en 1929 le texte au cinéma. Le film sera le reflet policé, raffiné, sublimé de la pièce de Wedekind. Il construit un jeu d’ombre et de lumière autour de l’interprétation incantatoire de Louise Brooks.
D’après les pièces de Franck Wedekind :
La boîte de Pandore, Tragédie monstre, traduction de Jean-Louis Besson et Henri Christophe,
L’esprit de la Terre, traduction de Ruth Orthman et Eloi Recoing,
La boite de Pandore, traduction de Philippe Ivernel, publiées aux éditions Théâtrales en 7 volumes.
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