L’Arlequin d’Olivier Py traverse le théâtre comme on traverse la vie. Avec un enthousiasme contagieux, s’amusant, se moquant ou s’indignant contre les représentants de l’autorité sous toutes ses formes, qu’elle soit religieuse, politique ou économique. Ma jeunesse exaltée est une saga montée sur ressorts, une aventure théâtrale joyeuse et irrévérencieuse.
Dans ses habits bariolés, chapeau vissé sur la tête, Arlequin joue et se joue de tous et de tout. Désormais livreur de pizza, peut-être a-t-il loupé l’ascenseur social. Qui sait. C’est au cours d’une livraison qu’il croise la route d’Alcandre, poète maudit, qui vit, reclus, dans un appartement miteux à la périphérie. Leur rencontre provoque des étincelles, de celles qui redonnent goût à la vie et à l’aventure. « Quelque chose vient » est-il écrit au frontispice de la scène. Quelque chose va advenir, de l’ordre de la métamorphose et de la conquête de la liberté. Découpée en quatre chapitres, Arlequin et ses camarades de jeu vont tenter de démystifier le monde, de renverser l’ordre établi.
Dans cette histoire à démonter le temps, dans cette épopée lyrique où la lucidité et la joie l’emportent sur la nostalgie, Ma Jeunesse exaltée fait écho à La Servante, créée vingt ans auparavant elle aussi au festival d’Avignon. Dans ce théâtre de tréteaux parsemé de chausses-trappes où les parois coulissent et glissent, Olivier Py a imaginé une farce des temps modernes qui convoque une bonne dose d’amour, un brin de poésie, et une pincée loufoque de politique.
« […] ce spectacle-là est une étonnante et revigorante ode à la joie. Joie d’exister, quand même, dans ce monde en permanente crise et à si constantes métamorphoses. Joie de croire que le théâtre peut aider à nous réenchanter. Joie du théâtre. Joie de théâtre. » Telerama
« La création d’Olivier Py offre un feu d’artifice total sur la jeunesse, la joie et l’espérance, ordonné autour du personnage d’Arlequin, allégorie du théâtre et du peuple qu’interprète un Bertrand de Roffignac éblouissant. » Marianne
« […] il [Olivier Py] pratique le théâtre avec la joie inaltérable d’un artisan amoureux de ses outils – les tréteaux. » Le Monde
« Forcément excessive mais aussi joyeuse que jouissive, elle s’offre comme un chant d’amour à la jeunesse et au théâtre placé sous l’égide d’un Arlequin intrépide. » Toute la Culture
7, av. Pablo Picasso 92000 Nanterre
Voiture : Accès par la RN 13, place de la Boule, puis itinéraire fléché.
Accès par la A 86, direction La Défense, sortie Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.
Depuis Paris Porte Maillot, prendre l'avenue Charles-de-Gaulle jusqu'au pont de Neuilly, après le pont, prendre à droite le boulevard circulaire direction Nanterre, suivre Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.