Ne laisse pas mourir nos rêves...
Il y a toujours un lieu comme ça, dans ce genre de ville, qui croit pouvoir servir de music-hall : c'est dans ce lieu que cela se passe. La chanson interprétée par Joséphine Baker s'appelle De temps en temps.
Music-hall c'est une histoire sans histoire. Un numéro. Pas d’histoire, non. Quelle histoire ? Un numéro ainsi que nous appelons ça et il faudra s’en contenter.
« La Fille » est seule, perchée sur son Tabouret, devant un grand rideau rouge à paillettes, possible linceul étoilé, trace d’une splendeur passée, univers resserré sur un radeau de survie flottant sur les éclats lumineux du souvenir avant la débâcle, le déclin...
Ses boys ont disparu. La fuite des hommes, les maris ? les amants ?... Les boys, « La Fille » les évoque régulièrement comme s’ils étaient là, quelque part.
Une trace dans sa mémoire. Parfois elle leur parle. Parfois elle les fait parler.
Music-hall c'est une plongée intérieure qui ramène à la surface ce qui reste de vivant pour échapper à l'oubli, au refoulement, au silence, à la mort. C’est un soliloque intemporel, un ardent naufrage, un engloutissement radieux...
Et Joséphine Baker pour nous accompagner dans ce voyage vers l'effacement.
Ne laisse pas mourir nos rêves... De temps en temps, rappelle toi...
« Sous les traits de Jacques Michel, l’actrice hors temps,est toujours en piste, elle brûle les planches, elle fait penser à ces déesses indiennes à plusieurs bras qui embrassent l’invisible .(...) Jacques Michel ne surjoue pas, il joue et c’est ce bonheur de jouer comme cette vieille actrice qui intrigue le spectateur. » Evelyne Trân, Le Monde
« Le choix du travestissement accentue l'ambiguïté du personnage, le masque qu'elle porte pour cacher ses échecs. » Télérama TT
« Dans un décor de rideau rouge et paillettes, vêtu d’une petite robe noire sous une perruque en accroches cœur plaqués,avec collier de perles et hauts talons, Jacques Michel (...) exprime ici avec grand talent et subtilité les différentes facettes de cette femme plongée dans sa solitude. » Jean Chollet, WebThéâtre
« D’une langue subtile évoluant au fil du spectacle, Lagarce nous conduit de l’onirisme étoilé à la nuit sans lune. » Arkult
« Jacques Michel (...) s’avère bouleversant d’humanité, de vérité, dans son incarnation très personnelle de « la fille », remarquablement guidé par Véronique Ros de la Grange qui restitue toute la richesse, toutes les couleurs de l’oeuvre dont elle fait un spectacle puissant, poignant, enthousiasmant. » Thomas Baudeau, Fousdethéâtre
« Sublime et pathétique, drôle et émouvant, le jeu de Jacques Michel est d’une extrême finesse. Véronique Ros de la Grange compose une mise en scène précise et délicate, Bravo ! » Marie-Céline Nivière, Pariscope
« Ce soliloque se joue les yeux dans les yeux du public, chaque spectateur se sentant élu du regard. Ce travail de scène mené avec autant d’intelligence sur une petite forme débouche sur du grand art. Ce Music-hall mérite haut la main de rencontrer ses amateurs. » Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité
« Jean-Luc Lagarce, Joséphine Baker, Jacques Michel avec ce trio fabuleux Véronique Ros de la Grange hypnotise le spectateur. Tout en sensibilité ce Music-hall pénètre profondément le cœur et l’âme. » Philippe Person, Froggy’s Delight
« Mutant, blême, obsédé, obsédant, ce cabaret intimiste nous happe dans une prose d’une densité rare. Tout y est magnifiquement dit. » Myriem Hajoui, A Nous Paris
Impressionnant spectacle!!!, Texte fort!! comédien(Jacques Michel),remarquable!!! Mais quelle dommage que la salle soit presque vide!!! Les gens ne savent plus aller vers des pièces de théâtres digne de ce nom!!! Il n'y a plus que pour des pièces grands publics sans aucun intérêt ....(ainsi va le monde))))
Un grand rideau rouge avec des paillettes au fond. Au milieu du plateau, il y a un tabouret. Sur le tabouret, il y a la « Fille ». La « fille « ? C’est cette belle et pathétique femme, jouée par Jacques Michel, en quête d'une folle et vaine identité d'artiste de music-hall. Pas d'histoire dans cette pièce hormis la sienne, faite de salles minables en illusions d'espoirs. Un texte fort au parlé si particulier de Jean-Luc Lagarce, ponctué par les répétitions et les ruptures de phrases et rythmé par une forme de prose proche du récitatif. La mise en scène de Véronique Ros de la Grange centre toute l’attention du public sur les affres du personnage, ses joies passées, ses espérances impossibles, ses souvenirs meurtris et sa tangible solitude. Le choix de faire interpréter "la fille" par un homme, sans confusion transgenre, apporte un décalage habile permettant d'investir le texte pleinement et faisant ressortir son intensité et son univers quasi onirique. L’étonnante bande sonore d’Alain Lamarche accompagne adroitement les émotions de la « Fille » et la mise en lumière de Danielle Milovic sert la scénographie avec efficacité et délicatesse. Jacques Michel joue la « Fille ». Il nous captive et nous emporte avec une puissance, une sensualité, une tendresse presque et une maîtrise de haut talent. Un grand comédien pour un beau personnage. Il nous tient en haleine tout le long de ce récit fluide aux allures de poème. Nous sommes comme sur un nuage, portés par sa présence et le souffle musical d’une chanson « arrangée » de Joséphine Baker. Les nombreuses émotions ressenties couvrent une palette qui va de l’autodérision jusqu’à la souffrance, en passant par l’humour grinçant de ce splendide personnage. La justesse et la sincérité du comédien sont saisissantes. Ce spectacle est un petit bijou qui restitue toute la force et le charme poétique de l’univers de Lagarce. Il s’en dégage une surprenante et mélancolique sensualité. Incontournable rendez-vous de la saison.
Le personnage de "la Fille" est cette belle et pathétique femme en quête d'une folle et vaine identité d'artiste. Pas d'histoire dans cette pièce hormis la sienne, faite de salles minables en illusions d'espoirs. Un texte fort au parlé si particulier de Jean-Luc Lagarce. Jacques Michel campe ici "la Fille" dans un jeu juste et intense. Bravo !
Pour 3 Notes
Impressionnant spectacle!!!, Texte fort!! comédien(Jacques Michel),remarquable!!! Mais quelle dommage que la salle soit presque vide!!! Les gens ne savent plus aller vers des pièces de théâtres digne de ce nom!!! Il n'y a plus que pour des pièces grands publics sans aucun intérêt ....(ainsi va le monde))))
Un grand rideau rouge avec des paillettes au fond. Au milieu du plateau, il y a un tabouret. Sur le tabouret, il y a la « Fille ». La « fille « ? C’est cette belle et pathétique femme, jouée par Jacques Michel, en quête d'une folle et vaine identité d'artiste de music-hall. Pas d'histoire dans cette pièce hormis la sienne, faite de salles minables en illusions d'espoirs. Un texte fort au parlé si particulier de Jean-Luc Lagarce, ponctué par les répétitions et les ruptures de phrases et rythmé par une forme de prose proche du récitatif. La mise en scène de Véronique Ros de la Grange centre toute l’attention du public sur les affres du personnage, ses joies passées, ses espérances impossibles, ses souvenirs meurtris et sa tangible solitude. Le choix de faire interpréter "la fille" par un homme, sans confusion transgenre, apporte un décalage habile permettant d'investir le texte pleinement et faisant ressortir son intensité et son univers quasi onirique. L’étonnante bande sonore d’Alain Lamarche accompagne adroitement les émotions de la « Fille » et la mise en lumière de Danielle Milovic sert la scénographie avec efficacité et délicatesse. Jacques Michel joue la « Fille ». Il nous captive et nous emporte avec une puissance, une sensualité, une tendresse presque et une maîtrise de haut talent. Un grand comédien pour un beau personnage. Il nous tient en haleine tout le long de ce récit fluide aux allures de poème. Nous sommes comme sur un nuage, portés par sa présence et le souffle musical d’une chanson « arrangée » de Joséphine Baker. Les nombreuses émotions ressenties couvrent une palette qui va de l’autodérision jusqu’à la souffrance, en passant par l’humour grinçant de ce splendide personnage. La justesse et la sincérité du comédien sont saisissantes. Ce spectacle est un petit bijou qui restitue toute la force et le charme poétique de l’univers de Lagarce. Il s’en dégage une surprenante et mélancolique sensualité. Incontournable rendez-vous de la saison.
Le personnage de "la Fille" est cette belle et pathétique femme en quête d'une folle et vaine identité d'artiste. Pas d'histoire dans cette pièce hormis la sienne, faite de salles minables en illusions d'espoirs. Un texte fort au parlé si particulier de Jean-Luc Lagarce. Jacques Michel campe ici "la Fille" dans un jeu juste et intense. Bravo !
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris