Tout public à partir de 13 ans.
Dès l’ouverture de Noces de sang, la tragédie est annoncée par la haine impitoyable de deux familles séparées déjà par le meurtre mais surtout par l’amour. Il y a Léonard, l’homme marié, amoureux d’une autre femme, « la fiancée », qui doit épouser un autre homme. Le jour même des noces, Léonard enlève « la fiancée ». La jeune fille s’élance dans la fuite, obéissant ainsi à un irrépressible appel que rien ne peut étouffer : « Je suis partie avec l’autre, toi aussi tu l’aurais suivi. J’étais brûlée, couverte de plaies dedans et dehors… ». Le fiancé les poursuit, les familles s’affrontent…
« Nous aimons tous à savoir ce qui peut nous faire souffrir. » Pas de douceur entre « la fiancée » et Léonard, à peine de la tendresse, mais un bourdonnement du désir et du sang, la certitude qu’ils ne peuvent plus freiner la course à la mort où le destin les a jetés.
La traduction de Noces de Sang par Fabrice Melquiot est éditée chez L’Arche.
« Depuis longtemps, Noces de sang fait partie de ma mythologie personnelle au même titre que Phèdre de Racine, Dom Juan de Molière, Mère courage de Brecht ou encore La Dame de la mer de Ibsen. Noces de sang est une pièce majeure sur la passion amoureuse, le désir, le désordre, et la désobéissance. Je désire retrouver avec Noces de sang le bouillonnement d’une équipe artistique importante (comédiens, musiciens), d’une troupe en quelque sorte.
Ma rencontre avec Fabrice Melquiot à l’occasion de la création en France de sa pièce Bouli Miro, lui-même inconditionnel de Lorca (il vient de traduire La Maison de Bernarda Alba), a aussi été déterminante. S’adresser à Fabrice Melquiot pour travailler une nouvelle traduction, c’est en quelque sorte se rapprocher un peu plus encore de l’univers du poète novateur, subversif, turbulent qu’était Federico Garcia Lorca. (...)
J’imagine Noces de sang comme une tragédie rock. Je suis parti de là : réunir comédiens, chanteurs et musiciens dans une esthétique scénique inspirée de la culture rock incluant chorégraphies, formes animées, guitare fender et chant lyrique, performance-photos et machines de théâtre. »
Patrice Douchet
"Pariant sur une esthétique scénique inspirée de la culture rock et sur l’alliance dialectiquement harmonieuse de tous les arts, Patrice Douchet installe les conditions d’un rituel original où le désir et la haine rivalisent dans l’excès. Excentricité contre hispanisme dévot, universalité contre endogamie créatrice : le spectacle se veut l’illustration de la liberté, de la transgression avant-gardiste et de la passion dont le texte de Lorca est porteur. (...) Fidèle à ses habitudes de tenir l’esthétique dans les rets d’une forme réfléchie, Patrice Douchet réussit le tour de force d’installer une ambiance fiévreuse dont la force est d’autant plus grande qu’elle est contenue dans les limites d’une mise en scène millimétrée et servie par des comédiens intenses. (...) Utilisant la polysémie des costumes et la polychromie des timbres et des accents, laissant la musique et les projections suggérer ce que les mots sont impuissants à exprimer dans cette indicible proximité de l’instinct de vie et de la soif de mort, Patrice Douchet propose une version tendue et frissonnante du texte de Lorca, disposant la tragédie sous le soleil implacable d’une Andalousie de métal et de feu." Catherine Robert, La Terrasse, octobre 2006
Orléans passion rend hommage à Marie Landais http://orleanspassion.spaces.live.com/
le blog de Marie Landais http://theatredelescapade.spaces.live.com/
superbe spectacle Marie Landais y est sublime
http://serveur1.archive-host.com/membres/images/425915245/MARIE/m9.jpg
Orléans passion rend hommage à Marie Landais http://orleanspassion.spaces.live.com/
le blog de Marie Landais http://theatredelescapade.spaces.live.com/
superbe spectacle Marie Landais y est sublime
http://serveur1.archive-host.com/membres/images/425915245/MARIE/m9.jpg
Esplanade de la République 91940 Les Ulis