En allemand, surtitré en français, et en anglais les samedis.
« L’anatomie, c’est le destin ». La formule, qu’on trouve chez Freud, remonterait à Napoléon. Elle aurait sans doute fait sourire Orlando, car le cours de sa vie en offre une illustration plutôt singulière. De fait, Orlando est l’un des personnages les plus énigmatiques et surprenants (les plus séduisants, aussi) de la littérature romanesque. Virginia Woolf s’amuse à rapporter la vie de l’impossible Orlando, né sous le règne d’Elizabeth I dans une famille de la plus haute noblesse, et dont l’existence se prolonge jusqu’aux temps où son histoire est publiée, le 11 octobre 1928. À cette date, Orlando n’a vieilli que d’une vingtaine d’années en trois siècles et demi, atteignant l’âge de 36 ans. Mais surtout, par une belle journée de mai, le héros se réveille héroïne...
Orlando, enfant de la plus libre fantaisie (fortement inspiré(e) par la romancière Vita Sackville-West, amante de Virginia Woolf), se joue ainsi de toutes les frontières. Son être échappe aux catégories sociales, aux lois ordinaires de la mortalité, aux contraintes « naturelles » des genres. Pareil(le) au devin Tirésias, Orlando, qui a fait l’expérience de l’existence sur ses deux versants masculin et féminin, reste sereinement soi-même de bout en bout.
En 1993, sous la direction de Robert Wilson, Isabelle Huppert en avait incarné seule en scène toutes les facettes. Aujourd’hui, Katie Mitchell s’appuie sur la prestigieuse troupe de la Schaubühne pour escorter Orlando sur sa longue route, et prolonger de 1928 jusqu’à nos jours son inépuisable jeunesse.
« Dans cet Orlando-là, les images déjà tournées donnent une épaisseur toute romanesque à l'adaptation théâtrale, la nourrissant de moments charnières du livre qui s'emboîtent facétieusement au spectacle, tandis qu'une narratrice perchée dans les airs lit au micro de longs passages de cette abracadabrante intrigue transsexe, transespace, transtemps. » Fabienne Pascaud, Télérama TT
Habituellement je n'aime pas la captation d'image en directe Là j'avoue je m'incline tout est précis, pensé, l'humour est là, le décalage temporel est juste. bref rien à redire de plus j'en sors avec l'envie de lire du virginia woolf que demander de plus. BRAVO!
La pièce se jouait à la fois sur scène et sur un écran, en allemand sous titrée , avec des sous titres français difficiles à lire Très pénible, grinçante et étrange, je n’ai pas encore fini de lire le livre mais au moins, il est bien écrit Je suis sortie avant la fin, je n’écoutais plus. A éviter
très original,très beaux textes et mise en scène originale !
Excellente mise en scène subtile et serrant le texte au plus près dont les références à la vie de Vita Sackeville-West sont évoquées par touches au fur et à mesure du récit.travail incroyable de la part des “promteurs” dont les déplacements dans un rythme rapide sans accroc au plus près des acteurs se sont déroulés comme un ballet Très belle soirée en vérité
Pour 4 Notes
Habituellement je n'aime pas la captation d'image en directe Là j'avoue je m'incline tout est précis, pensé, l'humour est là, le décalage temporel est juste. bref rien à redire de plus j'en sors avec l'envie de lire du virginia woolf que demander de plus. BRAVO!
La pièce se jouait à la fois sur scène et sur un écran, en allemand sous titrée , avec des sous titres français difficiles à lire Très pénible, grinçante et étrange, je n’ai pas encore fini de lire le livre mais au moins, il est bien écrit Je suis sortie avant la fin, je n’écoutais plus. A éviter
très original,très beaux textes et mise en scène originale !
Excellente mise en scène subtile et serrant le texte au plus près dont les références à la vie de Vita Sackeville-West sont évoquées par touches au fur et à mesure du récit.travail incroyable de la part des “promteurs” dont les déplacements dans un rythme rapide sans accroc au plus près des acteurs se sont déroulés comme un ballet Très belle soirée en vérité
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