Descente douce aux enfers
Mot de l'auteur et comédienne
Note d'intention
Descente douce aux enfers ou quelques étapes d'un dérapage. Un texte inédit. Une fascination.
"Je prends un bain. C'est un luxe de se réveiller le matin, de faire couler l'eau dans la baignoire et d'y plonger le chat femelle. Je mets du sel de mer pour voir si elle flotte. Mais non, elle se débat. Je sors mon chat femelle de l'eau. Elle passe la journée derrière le canapé. Elle m'en veut. Nous décidons de ne pas nous adresser la parole."
"Un duo d'écritures contemporaines, texte et musique, pour une ballade touchante et troublante dans le cerveau tourmenté d'une petite grande fille écartelée entre deux siècles." François Rollin
Noémie est postière.
Elle roule sur son vélo en rêvant d’un tandem à partager.
Mais Monsieur le directeur a raison : « le vélo c’est comme le grand amour, c’est dépassé. »
Alors elle ferme.
Et se réfugie là-haut dans son hémisphère droit.
Son quotidien s’organise autour de Pistache, son chien décédé des suites des pétards du 14 juillet ; de son
chat femelle, parce qu’un chat c’est plus indépendant et ça n’a pas besoin d’elle ; et de François Morel, son « amant dans sa tête ».
Dans le journal intime de Noémie, le passé et le présent se conjuguent, mêlant rêve et réalité, folie douce et
homicide sanguinaire.
Et la musique qui tourne sans cesse dans sa tête prend la forme d’un accordéoniste.
Petite voix qu’elle seule peut entendre, il apparaît et disparaît au rythme de ses pensées.
Sans jamais illustrer le récit, il est le garant d’un équilibre fragile et raconte à sa manière le parcours émouvant
de Noémie.
« Et puis, ce n’est pas comme si j’existais. »
Magali de Jonckheere
J’envisage avec enthousiasme de m’associer, en tant que metteur en scène, au projet de Magali de Jonckheere et Frédéric Daverio, intitulé « Tant d’aime… ». Le texte poétique et prenant, qui allie profondeur et légèreté, me paraît devoir se marier à merveille avec l’accordéon de Frédéric et ses compositions originales. Je connais bien les deux interprètes et je vois dans leur travail une singularité et une originalité très prometteuses.
Sur le plan scénographique, j’imagine un espace en demi-cercle ouvrant sur une dizaine de portes disparates et mystérieuses. A intervalles du récit, l’accordéoniste entrera par une porte et sortira, après avoir joué un morceau, par une autre… comme une pensée insolite et colorée qui aurait traversé le cerveau de la postière, comme l’autre langage d’une âme chahutée, comme la petite musique d’une folie douce et tendre.
François Rollin
tout à fait d'accord. Pieds nus dans ma tête nous entraîne dans un univers de poésie. Un texte fait de mélancolie et d'émotions. L'auteur et interprète Magali De Jonckheere, est d'une grande justesse dans son jeu, et Frédéric Daverio, l'accordéoniste et compositeur, rythme avec bonheur cette ascension vers la folie.
Un petit bijou!!!! Une pièce folle où Noémie nous fait partager sa folie... Une pièce où l'on sourit, où l'on s'interroge sur soi-même ou nos gestes du quotidien paraissent faire de nous une autre Noémie... On aime son discours vrai, frais et si proche du notre. L'actrice est superbe, le jeu est poussé à l'extrême et la musique est en harmonie avec ce texte si riche. A voir de toute urgence!!! J'ai adoré.
tout à fait d'accord. Pieds nus dans ma tête nous entraîne dans un univers de poésie. Un texte fait de mélancolie et d'émotions. L'auteur et interprète Magali De Jonckheere, est d'une grande justesse dans son jeu, et Frédéric Daverio, l'accordéoniste et compositeur, rythme avec bonheur cette ascension vers la folie.
Un petit bijou!!!! Une pièce folle où Noémie nous fait partager sa folie... Une pièce où l'on sourit, où l'on s'interroge sur soi-même ou nos gestes du quotidien paraissent faire de nous une autre Noémie... On aime son discours vrai, frais et si proche du notre. L'actrice est superbe, le jeu est poussé à l'extrême et la musique est en harmonie avec ce texte si riche. A voir de toute urgence!!! J'ai adoré.
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris