Présentation
Note du metteur en scène
Ce qu’en a pensé la presse
« Caillou pour moi, c’est carrément un phénomène du genre ovni selon lequel tous les corps matériels s’attirent réciproquement… bref un bel ovni, premier de sa classe mais moi en tout cas, je pourrais même pas dire à quel animal il ressemble ! » Papillon, bientôt 11 ans.
« Papillon… c’est un mouvement perpetuel à la recherche de son centre ». Pierre, 11 ans, 3 mois, 6 jours.
Sait-on jamais pourquoi on aime ? D’un battement d’elle, Pierre est à jamais pris dans les filets de Papillon. Elle n’en sait rien. C’est le jour de leur « demande en divorce » que tous les flash-back de leurs rencontres drôles et cruelles leur reviennent… C’est une pièce faite d’ellipses, une histoire d’amour sur 20 ans, mêlant flash-back et retours au présent où l’on retrouve les deux personnages chez leur avocat respectif…
Pierre, surnomé Caillou, et Claire, surnomée Papillon, se sont rencontrés à l’adolescence, ou à l’enfance, on ne sait pas très bien. Ils étaient amoureux mais très différents, toujours… Pierre est réaliste, lourd, grave, impliqué. Papillon est rêveuse, légère, lumineuse, joueuse… A chaque fois que la vie les réunira (au hasard d’une manifestation, ou dans une chambre d’hôpital, etc.), elle s’arrangera pour qu’il y ait toujours des décalages, des dérapages…
Comme s’il y avait un grain de sable dans leurs rouages…
Un grain de sable qui viendrait de loin… très loin…
D’un souvenir, peut être…
En lisant « Pierre et Papillon », j’ai été frappé par la manière dont l’auteur s’est amuséé à flirter avec un autre genre qui m’est cher : le cinéma.
Le style de Murielle Magellan mêle en effet une écriture sobre et concise, avec une structure qui rappelle le montage de plans-séquences. Les scènes alternent présent et flash-back sur une période de 20 ans. Elles retracent les différentes rencontres, séparations et retrouvailles de Pierre et Papillon.
Pourquoi en effet, ces deux êtres, aux antipodes l’un de l’autre, s’attirent-ils ? A-t-on jamais vu une pierre tomber amoureuse d’un papillon ? Quelle est l’alchimie qui lie et délie sans cesse ces deux « amants-aimants » ?
Pierre se souvient très bien. Il en est certain. Certain d’avoir rencontré Papillon au cœur de l’enfance. Ce souvenir défile dans sa tête comme un film hypnotique, et l’echo de cette scène résonne encore à ses oreilles comme le Big-Bang de sa vie sentimentale. Papillon ne se souvient pas. En tout cas, pas de ce souvenir là. Elle vit dans l’instant présent, butinant l’arôme des jours à sa guise, et n’en retient que des instantanés qu’elle conserve comme autant de diapositives.
Les deux rythmes contradictoires paraissent incompatibles. Sauf à un moment précis de leur vie, lors de leur mariage. Pendant une courte pause, les deux sons s’accordent au point de devenir harmonie. Mais le quotidien aura tôt fait de rompre leur bref accord parfait.
Les scènes du passé commenceront par un noir, suivi du « clac » sonore d’un projecteur. Apparaîtra alors en fond de scène une diapositive de laquelle sembleront surgir les personnages. Chaque image constituant les morceaux d’un puzzle qui ne sera dévoilé qu’à la fin.
Une histoire d’amour très particulière donc, mais qui nous rappelle à tous quelque chose de l’enfance ou de nos premiers amours, et qui touche à cette loi universelle sur ce que le battement d’aile si léger d’un papillon pourrait bien provoquer à l’autre bout de la terre…
Christophe Luthringer
« Un spectacle miraculeux, d’une fraîcheur sans naïveté, d’une sensibilité sans mièvrerie, d’une profondeur sans pesanteur. Une histoire très bien écrite par une comédienne qui connaît les secrets du plateau et cerne avec subtilité les pleins et déliés de sa délicate image ». Le Figaro, 9 juillet 2002
« Murielle Magellan orchestre sa délicieuse pièce en plans-séquences autour de la loi des contraires. Une beauté attendrissante éclaire les acteurs. Un spectacle ludique comme un jeu de lego ou les pièces ont du mal à s’emboîter mais dont on sortira forcement gagnant ». La Marseillaise, 7 juillet 2002
« Un vrai moment de bonheur, à ne pas manquer ! ». Le comtadin, 12 juillet 2002
« Mathilde Wambergue et Franck Mercadal sont parfaits, ils nous racontent avec une drôlerie et une sensiblerie que l’on ne peut prendre que comme un vrai cadeau ». La Provence, 7 juillet 2002
« Autre forme de tendresse et de solitude » L’Hebdomadaire d’Avignon, juillet 2002
« Un régal d’interprétation de la part de ses deux acteurs » Le Parisien, 23 juillet 2002
« Une merveille de délicatesse, de tact, de profondeur, d’humanité, d’humour » Le Figaro, 24 juin 2002
J'ai adoré ce spectacle, très émouvant et très drôle. Tellement proche de nous, et pourtant pas tout à fait... Une pièce à la Bacri-Jaoui, mais autrement...
C à Voir!!!! Délicat, Sensible...
J'ai adoré ce spectacle, très émouvant et très drôle. Tellement proche de nous, et pourtant pas tout à fait... Une pièce à la Bacri-Jaoui, mais autrement...
C à Voir!!!! Délicat, Sensible...
36, rue des Mathurins 75008 Paris