Un gamin nommé Philippe Gérard (parce que sa mère voulait qu'il soit Gérard Philipe) se révèlera réellement lui-même en devenant le contraire de ce qu'on exigeait de lui. Malgré tout, en fuyant les faux modèles fantasmés par les autres, et malgré son infirmité, une malformation qui deviendra la source de son génie, sa plus grande force. Malgré tout donc, il deviendra quelqu'un.
Ainsi le jeune homme, renié par les siens, suivra dans les années quatre-vingts la route du dernier petit cirque français avec animaux. Il s'y inventera une famille. C'est le chemin de ce jeune homme qui apprend à devenir quelqu'un sans pourtant devenir ni une idole, ni un assassin que nous suivons avec pour guides Emma de Caunes et Raphael.
- Le père : Ce n'est rien-rien de grave-rien de trop grave
- La mère : qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Le père : il peut arriver aux enfants nés de l'amour parfait, il peut arriver qu'ils soient imparfaits.
" Pierre Notte, dont on aime l'écriture poétique et vagabonde, a réussi une des ses meilleurs pièces avec Pour l'amour de Gérard Philipe " . (...) Une belle soirée où l'on rit et l'on frémit, comme il se doit sous un chapiteau d'étoiles. " Les Echos
" L'auteur et metteur en scène Pierre Notte a inventé un conte bric-à-brac, raconté avec les moyens du bord, mené tambour battant par cinq comédiens qui se partagent plusieurs rôles. Romain Apelbaum, notamment est formidable. " Le Parisien
" Pièce impitoyable et joyeuse sur la parentalité et le poids du nom, servie par des acteurs parfaits dans le registre de la coméfie noire. " 20 Minutes
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