En transposant Lorenzaccio d’Alfred de Musset, la compagnie L’Heure Avant l’Aube (rejointe par des anciens Chiens de Navarre) nous invite à plonger dans les milieux du pouvoir, mais aussi dans notre part sombre et pulsionnelle.
En transposant Lorenzaccio d’Alfred de Musset, la compagnie L’Heure Avant l’Aube (rejointe par des anciens Chiens de Navarre) nous invite à plonger dans les milieux du pouvoir, mais aussi dans notre part sombre et pulsionnelle.
Les personnages sont arrachés aux dorures de la Renaissance pour être placés sous les ors de la République et sur la moquette des bureaux de Bercy, foulée par les puissants d'aujourd'hui. Lorenzaccio était prêt à mourir pour ses idées et fut lynché pour ses actes. Il endosse dans cette mise en scène brute la figure sacrificielle du lanceur d'alerte.
Une intrigue sulfureuse dont se serait régalé Musset s'il s'était abonné aux plateformes de streaming. Un humour cinglant qui réjouira le spectateur, mais fera trembler l'électeur. Un monde désespérant, mais, peut-être aussi, prêt à se fissurer de l'intérieur, pour peu qu'on y porte l'espoir, et son petit couteau.
« Puisqu’il s’agit de rire de l’obscénité des politiques, la plaidoirie à charge prend la forme d’un délicieux jeu de massacre prétexte à une farce corrosive sur les coulisses du pouvoir. » Patrick Sourd, Les Inrocks
« C’est (...) peut-être ça qu’il faut retenir de cette création, au-delà de cette terrifiante et hilarante tragi-comédie du politique broyant ceux qui la dénoncent, une langue ici décapée et dépiautée jusqu’à l’os qui participe aux enjeux du pouvoir. La langue aussi est un couteau. » Denis Sanglard, Un fauteuil pour l'orchestre
« Quand le théâtre contemporain rencontre le théâtre classique, Prenez garde à son petit couteau nous plonge avec délice dans un univers aussi effrayant et désespérant que loufoque et jouissif. » Frédéric Bonfils, Foud’Art
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