Deux extrêmes d’une même société
Un gouffre qui les sépare
La presse
En France, deux mondes se font face sans jamais se croiser : d’un côté les grands patrons régnant sur des empires, de l’autre les SDF, qui tentent de survivre dans la rue. Ce diptyque plonge dans ces deux mondes radicalement opposés, ces deux extrêmes d’une même société, la nôtre.
Puissants : Dans une très grande entreprise, le règne sans partage de Daniel a brutalement pris fin suite à un problème médical. A la surprise générale, sa fille Carole a pris le contrôle de l’empire. Mais Daniel est maintenant de retour au conseil d’administration. Il s’oppose violemment à Carole sur la stratégie à adopter pour assurer l’avenir du groupe.
Miséreux : Quatre personnes survivent dans une cache sous le périphérique : Bariton et son “lieutenant “ Hector, SDF depuis de longues années, Dylan, jeune homme simple accumulant les idées improbables pour les sortir de là et Mélanie, intérimaire à la dérive qui glisse dangereusement vers la rue. La dernière idée de Dylan va l’opposer très violemment à Bariton.
Il y a dans ce dyptique deux histoires indépendantes, qui ne se croisent pas. Ce choix n'était d'ailleurs pas celui qui me guidait au début de l'écriture. Mais au fil de mes recherches, il m'est apparu clairement que ces deux mondes ne se croisaient jamais.
L'existence de l'autre groupe est même pour chacun d'eux quelque chose d'un peu abstrait. Alors l'idée du "personnage-lien" a disparu.
Tout juste, dans chacun des pièces, chacun des groupes est informé de la vie des "autres" à travers un article de presse... La distance, tout ce qui les oppose, les éloigne vient aussi de leur ignorance...
Et puis s'il n'y a pas de lien, dans ce diptyque, c'est aussi parce que dans le gouffre qui sépare ces deux groupes, le reste de notre société se dessine, en creux...
Yann Reuzeau
« "Tous égaux", semble nous dire l'auteur metteur en scène Yann Reuzeau, qui ne juge pas mais montre. Comme d'habitude, dans ses deux pièces, il interroge la société sans concession. Mais - et c'est sa patte - sans perdre de vue l'essentiel : l'humain reste au cœur de son projet. Dans sa mise en scène, il évite avec brio tous les écueils. On croit à ces clochards comme on croit à ces patrons. Avec des comédiens excellents. » Figaroscope
« Aussi dense qu'ambitieux. Brutal et réaliste. Aucun jugement, aucune morale, aucune condamnation. Il ne cherche pas à attendrir le public avec un pathos larmoyant, mais plutôt à le placer dans le rôle de l'observateur de la société. Et c'est précisément cette gageure qui fait de ce travail une réussite. » Le Pariscope
« La pièce jette une lumière crue sur ces sujets sombres et durs. Une démarche de journaliste pour rendre compte de deux réalités extrêmes, sans jugement, ni morale. » L’express
« Aucun misérabilisme, aucun cliché, juste une fenêtre ouverte sur un monde méconnu. (…) Le metteur en scène révèle avec beaucoup de finesse et de subtilité les similitudes entre ces deux univers. Malgré eux, et totalement inconscients du phénomène, les puissants et les miséreux apparaissent identiques dans leurs faiblesses. (…) Le dosage de l’émotion est parfait, et ne glisse jamais vers l’apitoiement pathétique. Les excellents comédiens parviennent à rendre leurs personnages aussi vertueux ou méprisables des deux extrémités de l’échelle de l’argent (…) La justesse et l'enthousiasme des comédiens maintient la pièce dans la catégorie des très grands spectacles. » Rue du theatre
« Les deux extrêmes de la société actuelle sont dépeints ici crûment, avec un indéniable jusqu'au-boutisme qui ne fait que traduire la réalité. Les comédiens semblent s'être investis corps et âme et ce qu'ils disent sonne terriblement juste. » Theatrauteurs
« Un morceau de bravoure » Froggy’s delight
« Le texte semble n'être pas écrit mais émaner directement des âmes ravagées de ces quatre miséreux que le public voit comme il verrait quelque chose de vrai mais qu'il n'a jamais eu l'occasion de connaître auparavant. Les comédiens ont tous la gueule de l'emploi et sont surprenants de réalisme. Une pièce totalement bluffante qui mérite le déplacement. » Fluctuat
« Cette pièce, très réaliste, a une incroyable résonance par rapport à la crise financière que l’on connaît depuis à peu près un an. On assiste à la déchéance des uns, à la fulgurante ascension des autres. On en est les témoins. » Theatrorama
« Il est des spectacles qui vous imprègnent à la manière de ces brumes d'automne pénétrantes. Ecrit en feu et glace par Yann Reuzeau, ce diptyque parle une langue âpre, torturée, bilieuse. (…) La beauté de la pièce tient dans la justesses intuitive avec laquelle l'auteur se branche sur l'époque, dans sa capacité à rendre incandescentes toutes les vies dans leur complexité infinie et leur grâce blessée. (…) Ce spectacle se dévore pour son sujet, et se déguste pour la manière. Yann Reuzeau a bossé deux bonnes années sur ce superbe échantillon de théâtre vérité. Notre bonheur le récompense. » A Nous Paris
vertigineux. Il est très rare de voire une pièce aussi passionnante (un vrai suspens se dégage, dans chacune des deux parties), doublé d'une réflexion aussi percutante sur la société dans son ensemble. Ça se termine bientôt, je crois, il serait vriament dommage de passer à côté… pas dit que l'on retrouve un specatcle de ce type et de cette qualité de sitôt.
La pièce est brillante, la deuxième partie est plus complexe, forcément, mais non moins passionnante. C'est en tout cas un spectacle politique, assez rare et très intéressant. D'accord sur les acteurs, d'un très très haut niveau.
Un vrai choc ! Une pièce qui regarde notre monde de manière frontale, radicale, sans complaisance. Brillamment interprété, (notamment le "vieux" qui joue dans les deux pièces, qui est juste hallucinant) la pièce est une vraie réflexion sur les abus de notre société. Mes amis étaient plus enthousiastes sur les Miséreux que sur les puissants, les clochards étant peut-être plus touchants, mais moi, la deuxième partie m'a scotché. Et puis peut-être est-il dommage de comparer les deux parties, tant elles se complètent… Qu'en pensez-vous?
vertigineux. Il est très rare de voire une pièce aussi passionnante (un vrai suspens se dégage, dans chacune des deux parties), doublé d'une réflexion aussi percutante sur la société dans son ensemble. Ça se termine bientôt, je crois, il serait vriament dommage de passer à côté… pas dit que l'on retrouve un specatcle de ce type et de cette qualité de sitôt.
La pièce est brillante, la deuxième partie est plus complexe, forcément, mais non moins passionnante. C'est en tout cas un spectacle politique, assez rare et très intéressant. D'accord sur les acteurs, d'un très très haut niveau.
Un vrai choc ! Une pièce qui regarde notre monde de manière frontale, radicale, sans complaisance. Brillamment interprété, (notamment le "vieux" qui joue dans les deux pièces, qui est juste hallucinant) la pièce est une vraie réflexion sur les abus de notre société. Mes amis étaient plus enthousiastes sur les Miséreux que sur les puissants, les clochards étant peut-être plus touchants, mais moi, la deuxième partie m'a scotché. Et puis peut-être est-il dommage de comparer les deux parties, tant elles se complètent… Qu'en pensez-vous?
7 rue Véron 75018 Paris