Emma Dante clôt sa trilogie inspirée du Conte des contes de Giambattista Basile avec une satire contemporaine universelle. Dans la langue fleurie du Sud de l’Italie et un jeu où le corps est central, la dramaturge palermitaine et ses comédiens tournent l’être humain en dérision, oscillant entre farce et tragédie, mêlant rire et cruauté, poésie baroque et fantaisie magique dans une critique sans concession. Spectacle en napolitain, surtitré en français.
Spectacle en napolitain, surtitré en français.
Après La Scortecata et Pupo di zucchero accueillis au printemps 2023 à La Colline, Emma Dante clôt sa trilogie inspirée du Conte des contes de l’écrivain napolitain du XVIe siècle Giambattista Basile avec une satire contemporaine universelle. Cette troisième fable est celle d’un roi qui s’essuie le postérieur avec une poule aux plumes douces et soyeuses qu’il croit morte. Mais le gallinacé, bel et bien vivant, s’agrippe à l’homme puis s’installe dans ses entrailles lui faisant pondre un œuf d’or par jour… une agonie pour le souverain épuisé, une aubaine pour la famille royale cupide et la cour égoïste !
Dans la langue fleurie du Sud de l’Italie et un jeu où le corps est central, la dramaturge palermitaine Emma Dante et ses comédiens tournent l’être humain en dérision, oscillant entre farce et tragédie, mêlant rire et cruauté, poésie baroque et fantaisie magique dans une critique sans concession.
« Un théâtre total, qui étonne et réjouit fortement. » La Terrasse
« On en aurait redemandé... » Télérama, TT
L’argument de la fable du Roi poule est là pour souligner la vanité de la condition des puissants, ainsi que la cupidité et la bêtise de leurs courtisans. Cela posé, il s’agit d’une farce devant laquelle le spectateur est invité à lâcher prise pour s’esclaffer. C’est court (la bonne longueur, il n’y aurait pas matière à faire plus long), c’est bien joué, bien dansé ; allez rire !
Pour 2 Notes
Une bouffonnade qui laisse perplexe. Deux ou trois blagues nous parviennent, mais ce registre théâtral est très vieillot, et l'humour intrinsèque du spectacle a du mal à s'émanciper du pipi caca. Les jeunes spectateurs semblent rester sur le carreau. L'interprétation est poussive et grotesque. La Comédia del Arte est pourtant bien plus poilante que ça .... Une très belle image de fin subsiste, mais pour ne rien en faire… Cette superbe scène devient une simple déco de plateau, gratuite et vide de sens…
L’argument de la fable du Roi poule est là pour souligner la vanité de la condition des puissants, ainsi que la cupidité et la bêtise de leurs courtisans. Cela posé, il s’agit d’une farce devant laquelle le spectateur est invité à lâcher prise pour s’esclaffer. C’est court (la bonne longueur, il n’y aurait pas matière à faire plus long), c’est bien joué, bien dansé ; allez rire !
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