À partir des chroniques d’Alexandre Vialatte, Charles Tordjman propose un spectacle irrévérencieux et jubilatoire, servis par trois comédiens d’exception (en alternance).
Depuis sa vingt et unième année et jusqu’à sa mort, Alexandre Vialatte (1901-1971) a créé un genre littéraire qu’il a poussé à la perfection : la chronique. Si ce nom ne vous dit toujours rien, sachez que le grand Pierre Desproges le connaissait bien : c’est en lisant ses chroniques que bon nombre de ses sketches sont nés.
Tous les dimanches soir, Vialatte porte sa copie à la Gare de Lyon au train de 23h15. Alexandre Vialatte parle de tout et de rien. Du temps, des animaux, d’une pièce de théâtre, d’un film, commente un lieu commun ou un proverbe. Il fera l’éloge du homard et autres insectes utiles.
Alexandre Vialatte parle bien sûr du temps, le perdu et le retrouvé, de la France, de ce dont nous parlons. « Une chronique, il faudrait la faire pousser comme une herbe dans les fentes d’un mur, dans les pierres de l’emploi du temps ».
D’une modernité saisissante, ce spectacle porte un regard corrosif sur le monde qui nous entoure, et l’ont rit, tous ensemble, de nous-mêmes…
Adaptation : Jacques Nichet
De lui qui termine toutes ses chroniques par Et c’est ainsi qu’Allah est grand on essaiera de faire un théâtre qui sera comme une promenade, une flânerie en philosophie, en morale et en humour d’une rare délicatesse. Un demi-siècle observé, un temps perdu ici retrouvé. Nous inventerons à partir de toutes ces choses un théâtre-chronique. Nous rirons de nous et du monde avec des pincettes.
Charles Tordjman
« Disparu en 1971 à 70 ans, Alexandre Vialatte savait regarder le monde la tête à l'envers, le verbe alerte, la plume raffinée. Le résultat est savoureux. » Le Temps
« Vialatte était la fantaisie loufoque incarnée, sur fond de gravité grinçante, quelque part entre les moralistes français et Pierre Desproges. (…) Il peignait en somme l'Apocalypse quotidienne des temps modernes avec bonhomie, en frémissant à peine du noeud pap'. (…) Charles Tordjman en complicité avec Jacques Nichet porte les chroniques de Vialatte à la scène grâce à un dispositif scénique plaisant, genre BD en trois dimensions, et une interprétation pétulante, style Deschiens, de trois comédiens également irrésistibles. » 24 heures
« Plaisir de théâtre et pour nous, une leçon de journalisme ! » Armelle Helio, Le Figaro, 23.10.2013
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre
Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.